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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 06:30

ciel-transperce.jpg

La christianophobie est pour beaucoup encore un terme trop violent que même certains ne veulent même pas prononcer. Et pourtant, celle-ci est bien réelle : profanations de lieux saint catholiques en hausse, Castellucci & consorts, hellfest, laïcisme, refus de reconnaître les racines chrétiennes de l'Europe, volonté de circonscrire la religion à la seule sphère privée...

 

Voilà ce qu'a dit le patriarche orthodoxe russe Kirill qui a déclaré lors de sa rencontre avec le président allemand Christian Wulff :

"Je suis effrayé par ce qui se passe dans certains pays notamment en Europe Occidentale [où l'on dit qu'il] faut supprimer les croix des écoles, écarter la religion de la vie publique au nom des droits de l'Homme. Je suis convaincu que la civilisation moderne fait les mêmes erreurs que l'Union soviétique, [où] l'athéisme était une idéologie officielle. Cela ne fait pas de différence au nom de quoi vous le faites. Au final le signal est le même: liquider, démonter la conscience religieuse".

 

Cette réalité est à regarder en face, mais en la vivant dans une vraie espérance dont plus que jamais les chrétiens se doivent d'être des passeurs. Une Espérance qui implique la volonté à ne pas confondre avec l'espoir qui bien souvent est démission. Une confiance tranquille, assurée mais à laquelle on travaille, que l'on enrichit dans la prière et dans l'unique perspective qui vaille : le service du bien commun dans la charité, personnelle et politique.

 

Passeurs d'Espérance en tout, pour tous, partout et toujours !

 

Passeurs d'Espérance dans le monde dans lequel nous sommes et au service du bien commun, en serviteurs quelconques et inutiles mais en serviteurs indispensables. Si le bien que nous pouvons faire, nous ne le faisons pas, qui le fera à notre place ? Personne !

 

Passeurs d'Espérance en sortant de notre confort, de nos habitudes, de nos bien-pensances, de nos préjugés et de nos peurs en mettant la main à l'a pâte ! Il s'agit de culture tout de même et il faut savoir ce que l'on veut, vraiment !

 

Passeurs d'Espérance en utilisant tous les moyens à notre disposition et qui sont innombrables, Enseignement social de l'Eglise et Patrimoine culturel en particulier.

  

Passeurs d'Espérance en ne nous contentant pas d'être des héritiers mais en nous faisant bâtisseurs ! Et par conséquent en accordant une vraie place dans notre vie à une solide formation, intellectuelle certes mais aussi pratique et méthodologique pour l'action. Et n'attendons pas d'être prêt en tout : nous ne le serons jamais : c'est en forgeant...

 

Passeurs d'Espérance en acceptant par avance les chutes, les erreurs, les attaques mais en ayant à l'esprit et au coeur que celles-ci font partie du prix à payer et que la victoire ne dépend pas que de nous.

 

Passeurs d'Espérance en ayant la foi grosse comme une graine de moutarde et une confiance inébranlable en Celui qui est le Maître en tout et qui nous appelle à mettre le feu au monde ! 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 18:20

 le jeu du jour

La source est à deviner !

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:00

image sexesL’inscription de la théorie du genre dans les manuels scolaires trouble les Français et indispose les électeurs de l’UMP. Le ministre de l’Éducation ne peut pas rester inerte.

 

Luc Chatel ne peut plus faire semblant d'ignorer les problèmes que pose l’enseignement de la “théorie du genre” au lycée. C’est la principale conclusion du sondage réalisé par l’Ifop pour Valeurs actuelles. Ses résultats sont clairs : 55 % des Français contestent le caractère “non scientifique” de cette théorie, 54 % jugent que l’intitulé du chapitre de biologie concerné est “source de confusion pour des adolescents”, 61 % estiment que députés et sénateurs sont fondés à demander une mission d’information parlementaire. Enfin, 55 % souhaitent que l’épreuve de biologie du baccalauréat ne porte pas sur ce sujet controversé.

Plus embarrassant encore pour la majorité, ses électeurs, dont les suffrages seront si précieux l’an prochain, sont à chaque fois plus sévères que l’ensemble des Français : 57 % des sympathisants de l’UMP jugent qu’une approche sociologique de l’identité sexuelle n’a pas sa place dans un cours de biologie de première, alors que 51 % des Français n’y sont pas hostiles.

 

Quoi qu’on en pense, une nette majorité se dégage pour demander au ministre de réagir, soit en intervenant auprès des éditeurs pour qu’ils retirent ou corrigent les manuels contestés, soit en transmettant une circulaire corrective aux enseignants. En un mot, les Français donnent raison à tous ceux qui déplorent que l’Éducation nationale ait cédé sur ce sujet aux revendications d’une minorité militante.

Source et suite

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 08:12

J'écrivais il y a quelques mois que la christianophobie ne s'arrêterait pas. Aujourd'hui, ce sont 2 religions et leurs autorités morales ( le christianisme et l'Islam) que le groupe Benetton, avec des arrières pensées marketing et commerciales évidentes, tente de ridiculiser en programmantune "publicité" montrant Benoît XVI en train d'embrasser sur la bouche l'imam d'Al-azhar au Caire,depuis retirée devant les réactions sucitées.

 

Le groupe Benetton n'étant pas le mieux placé en matière d'éthique, exploitant sans vergogne la main d'oeuvre y compris les enfants, ne chercherait-il pas, dans cette stratégie de la provocation, à masquer ses pratiques et à détourner le regard ?

 

Cela fait longtemps que je fais, aussi souvent que je le peux, des choix éthiques en matière d'achat et en le faisant savoir aux commerçants concernés.

 

Mais au delà de la protestation, de l'indignation ou de la colère qui sont autant de manifestations certes bonnes mais défensives, n'est-il pas de plus en plus le temps, en particulier pour les chrétiens, de passer de la défensive à l'offensive ? Demain, comme promis, sera mis en ligne un billet en ce sens pour expliciter davantage ce que j'entends par "offensive", ce terme pouvant, à juste titre, prêter à interprétations.

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 06:30

Je vous donne à visionner cette vidéo en vous invitant à faire part de vos commentaires.

Cette vidéo est un témoignage de Brian "Head" Welch, ex guitariste du groupe de néo-métal Korn, participant du hellfest . Dans 2 jours, une seconde vidéo ( complètement différente) vous sera proposée.

 

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 06:30

tirelire1.jpgLa crise financière et les difficultés de la zone euro sont en train de fournir un prétexte aux gouvernants du monde entier pour mener de grands et « généreux »  plans de sauvetage qui finissent par ressembler à un gigantesque détournement de notre épargne et de nos revenus présents et futurs pour des causes dont ils se dispensent de démontrer le bien-fondé. Ils ne  demandent pour cela pas le moindre avis aux peuples pour le bien desquels ils sont censés gouverner.

 

Ces matières financières étant réputées fort complexes et le citoyen ordinaire censé n’y comprendre goutte, celui-ci est invité à l’avance à ouvrir son portefeuille sans faire de difficultés et sans poser de questions. Il est même prié, par-dessus le marché, de remercier ceux qui, ce faisant, le sauveraient.  De qui, de quoi,  pour qui ou pour quoi, il ne le saura pas, on ne prendra pas la peine de le lui expliquer, cela est « évident ». A entendre ces dirigeants, si le citoyen n’était  pas prêt à donner jusqu’à son dernier centime le cas échéant pour sauver « l’euro » ou « les banques », ce serait la fin du monde et la sienne avec. Les mains en l’air, vous dit-on !

 

Il est temps de mettre un terme à cette manipulation de l’opinion publique des « grandes démocraties occidentales » et de rappeler  à nos « délégués » qui est le souverain, même s’ils sont paniqués à l’idée d’avoir à rendre des comptes devant les graves conséquences auxquelles nous ont conduit peu à peu leurs actes ou leurs omissions, leurs lâchetés accumulées et les décisions d’apprentis sorciers prises par eux depuis des années, décisions sur lesquelles nous n’avions pas non plus d’autre choix que celui de nous soumettre, car elles étaient tout aussi prétendument les seules possibles.

 

Il est temps de rappeler à nos gouvernants que les délégations ont par définition des limites, que les décisions essentielles nécessitent des approbations explicites ; qu’on ne peut par exemple soumettre à l’approbation d’un parlement national un budget de quelques centaines de milliards d’euros et décider en même temps,  sans referendum et sans véritable discussion parlementaire, de constituer un Fonds Européen de « Stabilisation » (sic) Financière de plus de mille milliards d’euros.

Source et suite

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 09:03

Monsieur le Président,

Vous avez bien voulu me solliciter à propos de l’action en justice de l’association AGRIF, que vous présidez, demandant l’interdiction du spectacle de Rodrigo Garcia intitulé Golgota Picnic et programmé du 16 au 20 novembre 2011 au Théâtre de la Garonne à Toulouse et du 8 au 17 décembre au Théâtre du Rond Point à Paris.
Les éléments rassemblés dans l’assignation préparée par votre avocat correspondent aux informations circulant dans les médias depuis plusieurs semaines, en provenance d’Espagne notamment, à propos tant du spectacle lui-même que des déclarations de son auteur, M. Garcia.


Depuis que la programmation de ce spectacle est connue, de nombreux chrétiens de mon diocèse et d’ailleurs en France m’ont fait part de leur profonde peine, de leur incompréhension, de leur exaspération et parfois de leur colère face à une nouvelle atteinte au cœur de notre foi chrétienne et de la religion catholique. L’identité de tout fidèle catholique est en effet constituée par la personne même du Christ, et par son sacrifice sur la Croix, au Golgotha, où Il nous a rachetés de nos péchés et ouvert, dans son sang, la voie de la réconciliation avec Dieu. Porter atteinte à la personne du Christ en Croix, c’est tout à la fois porter atteinte à la religion chrétienne dans son ensemble, mais c’est aussi insulter gravement et au plus intime de sa conscience et de son cœur chaque fidèle.


Dans le cas présent, traiter le Christ en Croix de « fou », de « chien de pyromane » et « messie du sida », de « putain de diable », en faire l’égal d’un terroriste, équivaloir la multiplication des pains qui annonce le don renouvelé de Lui-même dans son Eucharistie, à chaque Messe et à chaque communion, et la Crucifixion par laquelle Il nous sauve, à des représentations enfermant les hommes dans la cruauté, tout cela dépasse de très loin la mesure de ce qu’un chrétien peut entendre sans éprouver le sentiment d’une agression très vive dans ce qu’il a de plus cher et de plus intime. Le projet de M. Garcia de prouver que la vie du Christ a créé une iconographie de la terreur va directement à l’encontre de la foi de tous ceux qui voient dans le sacrifice du Christ sur la Croix la source de toute paix et réconciliation.


Un tel spectacle ne peut que blesser violemment les consciences chrétiennes comme celles de tous les hommes de bonne volonté attachés au respect mutuel des uns par les autres. J’espère vivement que le succès de vos actions permettra à tous ceux qui ont déjà exprimé leur dégoût et leur révolte, de comprendre que la société dans laquelle nous vivons les protège dans leur identité, leur conscience, et leur volonté de dialoguer dans la paix, sans offense et sans violence, avec ceux qui ne partagent pas leur foi ou qui se posent légitimement des questions sur le Christ et sur l’Église.


Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma prière fidèle et de mon soutien dans votre action confiante en la justice de notre pays.

Source

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 06:30

Rouge-et-noir.jpgC'est avec l'autorisation de "Tancrede, le rouge et le noir",  merci à lui, que je mets en ligne des extraits d'un billet dont vous pourrez lire la suite sur le site "Nouvelles de France". Je ne manquerai pas dans les prochains jours de revenir sur ce sujet puisque le 8 décembre prochain , jour anniversaire de la Visitation, est programmé "Golgotha Picnic". En signalant que sur cette question qui secoue l'actualité, j'ai regroupé les billets relatifs à celle-ci dans une nouvelle rubrique "Castellucci et consorts".

 

Sur la vigilance nécessaire des catholiques

 La pièce de Roméo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, exaspéra les divergences latentes entre les « tradis » et les « moderneux », c’est-à-dire entre ceux, d’une part, pour qui l’ambiguïté du message trahissait les intentions perfides de l’auteur (la meilleure arme du diable n’est-elle pas de faire croire qu’il n’existe pas ?) et ceux, d’autre part, qui, pour tout un tas de raisons, ont prétendu « mieux comprendre » la pièce en y voyant un quelconque message caché ou subtil… qui n’existe pas.

 Disons-le tout de suite, ces derniers sont tombés dans le panneau de la libre interprétation personnelle, un peu comme des protestants lisant la Bible, c’est-à-dire en fonction de ce qu’ils veulent y trouver selon leurs intérêts du moment, ou, s’ils sont naïfs, à cause de leur crédulité. Plus soupçonneux en revanche sont, et plus lucides, ceux qui ont vu que cette pièce avait quelque chose de salaud et de malsain puisqu’elle a visiblement changé de contenu au cours de ses diverses représentations et varié en fonction de l’actualité (tantôt c’est la scène des enfants lapidant le visage du Christ qui est supprimée, tantôt ce sont les effluves de matière fécale qui le sont). Une pièce donc volontairement obscure, susceptible de mille interprétations personnelles et par conséquent de désaccords tout aussi nombreux.

  

Sur les faux arguments avancés

 Torchez-vous avec le drapeau tricolore ou le drapeau d’Israël (...) Et dans ce cas que se passe-t-il ? Vous verrez les mêmes qui nous disent « fanatisés », les Boutin, les Grosjean, les Delanoë, les Mitterrand, s’offusquer immédiatement de l’affront, et, que je sache, aucun média, personne n’ira les traiter de « sans-culottes intégristes », de « fondamentalistes laïcs », de « républicains obscurantistes », de « démocrates embrigadés », de « franc-maçons fanatiques ». Alors de grâce, les lois de la République, épargnez-les nous, et laissez-nous plutôt obéir aux Lois de Dieu.

  

Sur l’art : défense de l’éthique et de l’esthétique

Ces jeunes catholiques de tradition, contrairement à ce qui a souvent été dit, ne sont pas des béotiens insensibles à toute forme d’art. Au contraire, ils se font une trop haute opinion de l’art pour accepter qu’on en appelle à ce noble terme pour parler de la pièce de Castellucci ou de la photo de Serrano. Les catholiques connaissent la richesse que le canon, avec sa batterie de règles strictes, est susceptible d’engendrer, un canon simultanément castrateur et séminal ; dans les limites définies par les grandes Poétiques, l’artiste est invité à se transcender pour dire quelque chose avec les formes pour le dire. Cette impression de carcan libère paradoxalement les forces les plus vivaces de la liberté.

Le statut de l’art a changé. Nous datons cette rupture du milieu du XIXe siècle. La logique mercantile avait alors commencé à contaminer le domaine de l’art, réputé inestimable. Cette contamination est parallèle au triomphe de la bourgeoisie et à la marchandisation du monde : toutes les réalités, jusqu’aux réalités sacrées, devinrent des valeurs marchandes, comme les arts — a priori irréductibles à une valeur monétaire — ou comme les hommes traités en animaux de trait par l’industrialisation en marche.

 

C’est dans ce contexte que l’art reçut une valeur nouvelle — marchande — qui se substitua à sa valeur éternelle — esthétique et éthique — ; cette sécularisation de l’art — la culture est désormais un marché — a aussi pour conséquence de faire entrer la notion de « progrès » dans l’art. On s’imagine l’art sur un plan d’équivalence avec la science : l’art d’aujourd’hui dépasserait l’art d’hier.

 

Ces trois « artistes (sic) contemporains » que sont Andres Serrano, Romeo Castellucci et Rodrigo Garcia, sans aucun talent artistique et à des années-lumières de nos vrais génies, savent pertinemment que la mort les emportant n’épargnera pas non plus leur nom et leurs œuvres, condamnés à périr et à brûler avec eux dans l’oubli le plus total et la solitude éternelle de leurs cris. Pas sûr non plus qu’ils conquièrent en enfer une quelconque notoriété.

 

Ils ont du moins su, ici-bas, organiser leur renommée en faisant éclater le scandale ; renommée évidemment volatile : ils ont peut-être une actualité aujourd’hui, une clientèle bobo prête à les enrichir, demain ils seront plus vieux qu’Homère et plus inconnus qu’un pécore mort dans l’indifférence d’une épidémie.

 
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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 06:30

Mont Saint Michel

 

Dans les débâts relatifs à la christianophobie, il m'a paru opportun de vous faire (re)découvrir le concept et la pratique de la guerre culturelle telle que définie par Gramsci. Ce billlet est la seconde partie d'une série de 5. Bonne lecture !


«  la guerre culturelle est un moyen de domination et de conquête par perversion de l’équilibre culturel de l’adversaire. Certes, de tous temps et plus particulièrement en Orient, les affrontements humains s’accompagnent d’actions de dégradations du moral de l’adversaire, mais la guerre culturelle revêt une autre ampleur et trouve son efficacité en dehors du choc des armes. Il s’agit d’un moyen de combat des temps modernes, qui agit sur la perception qu’ont les individus du monde et de la société dans lesquels ils vivent, afin de créer des courants d’opinion et d’orienter les comportements individuels et collectifs vers la déstructuration interne et le rejet de cette société. Le but de la guerre culturelle est la conquête pacifique du pouvoir politique par la prise de contrôle des esprits des citoyens ».[1]

 

Gramsci et le concept de guerre culturelle

 Il faut connaître les origines du concept de guerre culturelle pour mieux l’appréhender et se méfier de ses capacités de nuisance encore aujourd’hui.

Gramsci, communiste militant des années 1920-1930, avait constaté que la propagande marxiste prenait mal en Europe en expliquant que cette résistance à cette pénétration était liée aux valeurs acquises par l’occident qui faisaient œuvre de protection contre les tentatives de subversion exogènes.

 

Gramsci élabora alors une théorie dite « Théorie des 2 sphères », la première sphère étant la société civile et la seconde celle de la société politique.

La première désigne le peuple avec ses habitudes et ses valeurs, la seconde représente le pouvoir et l’Etat.

La première est un socle qui assure la stabilité de la seconde

Entre elles existe une communion culturelle qui assure leur protection mutuelle.

Pour atteindre la société politique, il faut atteindre et contrôler la société civile en subvertissant et modifiant les valeurs culturelles de cette société civile. Au lieu de chercher à couper l’arbre, il faut retirer la terre nourricière autour de ses racines afin de l’assécher.

 

Occuper le terrain culturel ( celui des habitudes, des coutumes, des représentations, des images…) permet d’accéder et/ou de conserver plus sûrement et plus longtemps au pouvoir politique.

             

Moyens et résultats de la guerre culturelle

 Ainsi définie, la guerre culturelle se fixe pour objectif d’organiser la subversion des esprits, en se donnant pour cela des moyens nombreux, précis et efficaces et en utilisant des hommes spécialement formés au service d’une lutte multiforme et permanente fondée sur une grande maîtrise de la psychologie des foules et des groupes.

 

L’une des méthodes utilisées de la guerre culturelle est la manipulation des émotions par une prise du monopole des valeurs mobilisatrices et l’exploitation de tous les mouvements de mécontentements. ( Ex : Chantal Sébire et L’ADMD ; Les troskystes et la détresse des chômeurs, les sans papiers, les sans abris )

 

Une autre méthode repose sur la dévaluation et la contestation des valeurs de référence  et des normes ( ex :  Mariage, Famille, Patrie, Sexualité, Respect de la vie… )

Une autre méthode est l’amalgame, la contre-vérité ou  le mensonge mélangé à la vérité (Ex : ouest France)

Enfin, c’est la pénétration et la séduction des élites par des agents d’influence en privilégiant les monde médiatique, intellectuel artistique, clérical. ( Ex : lobby homo ; Golias ; Réseau Voltaire…) qui servent ensuite de caisse de résonance ou de relais, ou bien encore « d’idiots utiles ». [2]

 

Le fonds général de la guerre culturelle est le tour d’esprit marxiste et/ou libéral dont la dialectique est l’idéologie : esprit de contradiction, logique de rupture, recherche de la division, œuvre de discorde systématique.


Les conséquences de la guerre culturelle sont principalement :

           Perte de repères

           Rejet du passé et de l’héritage

Dans les pays occidentaux, cela se traduit par :

Déchristianisation,

Perte de lien social,

Aculturation,

Repentances,

Individualisme.


Au final, la subversion de la société civile déstabilise la société politique. Un sentiment de culpabilité, de haine de soi et de son pays, de son passé engendre de plus en plus de méfiance et le rejet des corps sociaux naturels et des organisations : famille, nation, Eglise…

La personne ainsi déracinée se trouve en situation de faiblesse terrible et la proie facile de n’importe quelle idéologie. L’histoire de la débâcle culturelle dans notre pays sur au moins la seconde moitié du XXème siècle est là pour le montrer. (Ex : le bout de chemin entre l’Eglise de France et le marxisme ; le surréalisme ; les intellectuels et le communisme ; l’éducation ; la morale sexuelle …)


Partie 1


[1] Gal Arnaud de Foyard permanences N° 226

[2] Expression de Lénine désignant les personnes ou les groupes dont la bonne foi est abusée et qui sont utilisées à leur insu pour des œuvres de subversion qu’elles ne devinent pas

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 08:30
"Toute l’œuvre de Castellucci porte la marque d’une désespérance irrépressible"

Le Dr Alain Toulza, père de Myriam Picard, a rédigé une longue note (8 pages) sur l'affaire Castellucci. "Le salon beige" en livre quelques extraits :

A[...] Cette pièce ayant donc déchaîné, dans nos milieux catholiques, une violente controverse dont une de mes filles, de prêtres et quelques uns de mes amis sont les principaux protagonistes, il ne m’est pas possible de me taire plus longtemps. [...] L’internet est un outil tout de même précieux malgré de gros travers. On y découvre que les œuvres de M. Castellucci, Purgatorio par exemple, on toutes pour dénominateur commun de relever d’un art des scènes les plus provocatrices qui soient, au service d’un scénario « dérangeant », « cauchemardesque », « dans la continuité du théâtre de la cruauté imaginé par antonin Artaud », « des spectacles d’où la place du texte tend à s’estomper face à celle des corps, corps humains, acteurs parfois difformes ou mutilés, ou animaux, bêtes de ferme, voire serpents, qui créent du spectaculaire par leur seule présence à laquelle s’ajoutent hurlements, invectives et gesticulations ». Ce sont là des de réactions exprimées sur la toile et scrupuleusement transcrites en cliquant simplement sur « Roméo Castelluci ». [...]

Roméo Castellucci, qui ne manque aucune opportunité, ces derniers temps, d’adresser un clin d’oeil aux catholiques en soif d’ouverture intellectuelle, pour mieux subvertir et diviser la catholicité, est un maître incontestable de l’ambiguïté : « Je fais un théâtre du questionnement, de l'inquiétude, qui joue sur l'ambiguïté. Et tout est ambigu dans Sur le concept du visage du fils de Dieu : Jésus, la merde, qui est aussi de la lumière... Ce que je cherche, c'est à fendre en deux la conscience, à ouvrir une blessure pour que les questions puissent entrer profondément en nous… Aujourd'hui, la religion a perdu sa capacité de poser des questions, et l'art a pris sa place…. » (entretien au Monde du 26 novembre 2011). [...]

 

Or, dans le cas présent, la pièce pèche, d’une façon grave, au moins dans deux aspects majeurs. Le premier réside dans la profanation de l’icone du visage du Christ. Sur ce point là, il ne peut y avoir désormais le moindre doute : à la fin de la pièce, raconte Armelle Heliot dans lefigaro.fr du 30 octobre 2011 « père et fils passent derrière la haute toile et l'on entend des grondements, et l'on voit des pressions à l'arrière. De longues traînées sombres - de l'encre de Chine selon Castellucci - coulent sur le visage impassible tandis que se déchire la toile… ». Mais, à propos du regard du Christ du tableau, dont il disait dans son entretien au Monde que « Selon les moments, on peut y voir de l'indifférence, de l'ironie, voire de la cruauté », le scénographe lui-même s’était fait plus précis que la journaliste du Figaro dans son adresse aux agresseurs du 24 octobre précédent,: « C'est ce regard qui dérange et met à nu ; certainement pas la couleur marron dont l'artifice évident représente les matières fécales. En même temps - et je dois le dire avec clarté - il est complètement faux qu'on salisse le visage du Christ avec les excréments dans le spectacle. »

 

Merci, monsieur, de cette précision ! Ah, la délicatesse ! Mais enfin, vous l’avez dit : « l’artifice évident représente les matières fécales ». Chrétiens admirateurs, l’avez-vous entendu ?  Et cette fois, ce n’est pas un « intégriste » qui l’affirme : le visage sacré du Christ était censé être recouvert de merde. Alors, monsieur Castellucci, à quoi bon ajouter, si ce n’est encore pour tenter de maintenir, sur vos intentions, une ambiguïté bien moins crédible désormais : « Ceux qui ont assisté à la représentation ont pu voir la coulée finale d'un voile d'encre noir, descendant sur le tableau tel un suaire nocturne. »  Faux jeton, va ! [...]

 

Le second aspect majeur qui consacre le caractère évident de christianophobie de cette pièce est parfaitement décrit par Armelle Héliot dans le blog du Figaro sous le titre Les dérangeantes questions de Roméo Castellucci mais trois mois plus tôt, le 21 juillet 2011, c’est à dire dans le cadre du Festival d’Avignon. Il comporte, de ce fait, la séquence terminale de la pièce supprimée des séances du festival parisien. Ecoutons-la :

« Et, en surimpression sur le Salvator Mundi d'Antonello de Messine, You are (not) my Sheperd. Tu (n') es (pas) mon berger. Surgissent des enfants. Ils vident leurs cartables bourrés à craquer de grenades à main qu'ils dégoupillent et lancent sur l'image immense. Bruit de tôle, explosions qui se transforment en lointaine musique. Pluie de grenades. Mais rien qui puisse déranger l'impassible figure, ni même y laisser la moindre trace. » Il ne faut quand même pas gâcher la marchandise ! Apprendre à de enfants à lancer des grenades (instruments de mort) sur le visage du Christ, ce n’est pas sacrilège ? Ce n’est pas une incitation à la haine du Christ, et des chrétiens ? Cette séquence terminale a été retirée des spectacles parisiens. A la place, se déchire la toile du visage sacré tandis qu'apparaissent les mots «You are my sheperd», tu es mon berger, et que leur négation «you are not my sheperd» s’y superpose.

 

La contradiction non levée des deux affirmations finales permet de rester dans l’ambiguïté entretenue, posture très « classe »d’un nihilisme pseudo spirituel et, à la fois, stratégie de désarmement des intellectuels catholiques qui se veulent « éclairés ». Mais, déchirure du visage sacré ou rejet des enfants jeteurs de grenades fictives, dans les deux cas il est évident, à moins de se boucher les yeux et le cerveau, que c’est la proposition négative qui l’emporte. Comment s’en étonner ? Toute l’œuvre de Castellucci porte la marque d’une désespérance irrépressible. [...] Oui, Sur le concept du visage du fils de Dieu s’inscrit dans ce courant blasphématoire et sacrilège d’autant plus pernicieux qu’il se pare des vertus d’une pseudo quête de l’absolu. Quand l’évocation du Fils de Dieu s’immerge constamment dans des scènes pipi-caca, j’avoue que cela me donne envie d’étriper leur auteur plus que d’entrer dans son jeu radicalement diabolique. [...]

 

Voir soi-même un spectacle de ce genre pour prétendre se faire une opinion solide est donc un leurre. Au moins, compte tenu de l’enjeu en cause, le spectateur qui en sort ébranlé devrait-il se donner le temps de retrouver sa respiration normale et d’interroger les études qui ont été publiées, avant de se lancer dans une initiative dissidente. Cela ne suffit pas. Si un doute subsiste, il faut user alors de la vertu de prudence, fille d’humilité, et réserver ses réflexions pour l’après. Car le combat ayant déjà commencé, ce n’est plus sa propre opinion qui est en cause, mais le sort de dizaines de jeunes qui n’ont pas attendu pour s’engager - courant des risques certains - au service de leur Maître qu’ils estiment gravement insulté. Même si l’on est en désaccord avec leur engagement, l’heure n’est plus à la controverse mais à l’unité sacrée. Il est en effet trop tard pour ouvrir un dialogue avec les siens, et tout message négatif diffusé tandis que l’opposition verbale s’est déjà muée en acte n’est plus susceptible d’être reçu par son propre camp et, pire encore, risque fort d’être dangereusement utilisé par le camp adverse. [...]"

 

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Les Yeux Ouverts

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