LES YEUX OUVERTS
Etre (in)formé, c'est être libre !
Ce message vient comme en écho au billet d'hier "Examen de conscience". Merci à Jadwiga qui m'écrit :"Très belle homélie de l'abbé Simon d'Artigue, curé de la paroisse étudiante de Toulouse, sur les atteintes contre Dieu dans les théâtres de France. Cette interpellation le jour de la fête du Christ-Roi est remarquable : peut-on proposer mieux à de jeunes catholiques ? (surtout à lire jusqu'au bout...)"
"Blasphème ! Il parait qu’on blasphème à Toulouse ces derniers temps. Il parait qu’on insulte Celui que nous aimons du fond du cœur, Celui que nous vénérons dans cette messe, Celui qui a donné sa vie pour nous, Celui qui nous nourrit et nous sauve. A-t-on le droit de cracher sur ce Christ qui est le cœur de notre vie ? Tu te dis peut-être qu’il ne faut pas en faire des brouettes, que ce n’est pas la peine de s’exciter comme ça, que ça fait de la pub à ce spectacle qui n’en vaut pas la peine ; tu te dis que tu ne veux pas être confondu avec des « intégristes » ou des « néo – fascistes » et leur violence comme disent les journaux, rapidement, trop rapidement, facilement, en amalgamant tout, (l’avantage de l’amalgame c’est que ça évite d’avoir à trop réfléchir).
Et toi, est-ce que tu as réagis, qu’est-ce que tu as fait en réponse, quelles armes as-tu prises quand on insultait ton Seigneur et ton Dieu ? A moins que tu n’ai rien fait; à moins, à moins que tu ne L’aimes pas tant que ça; à moins que tu ne sois pas tant blessé que ça quand on insulte le Christ ? Serais-tu tiède ? Accepterais-tu que l’on crache sur ton père sans réagir ? Il parait que l’on blasphème à Toulouse, il parait que le Christ est outragé sur une scène de la rive gauche, à Toulouse, à Toulouse oui… et dans chaque cœur qui refuse de laisser trôner le Christ, dans chaque cœur qui préfère le péché au Christ-Roi : mon cœur, ton cœur. Nous insultons le nom très saint du Christ par chacun de nos péchés. C’est trop facile de reporter la faute sur celui qui donne publicité à son outrage, tandis que nous nous le faisons dans le secret. A ton avis, pourquoi ces rieurs lourds, pourquoi ces artistes communs, pourquoi ont-ils blasphémé en maculant le visage du Christ, en Le moquant au Golgotha, en souillant la croix du Seigneur, en raillant le Saint-Père ? C’est parce qu’ils n’ont certainement jamais rencontré quelqu’un pour qui la face de Jésus était aimable, adorable; peut-être qu’ils n’ont jamais croisé quelqu’un qui leur ait fait découvrir la beauté de l’amour fou qui se donne à la Croix, l’amour qu’il lui portait ; peut-être n’ont-ils pas rencontré ce témoin lumineux et irradiant, toi ? Il ne t’ont pas croisé à moins que tu ne sois resté muet.
Il parait que l’on blasphème à Toulouse, à Toulouse et partout où le petit est défiguré, où le pauvre est ignoré, ou l’étranger est chassé.Tu blasphèmes chaque fois que tu insultes le Christ en personne. Sur Son visage quand Il monte au Golgotha, ployant sous la croix, ce que tu vois, toi qui te tiens sur le bord du chemin, ce sont ses larmes, son sang et tes crachats.
« Ola on se calme mon père ! Quand est-ce que j’ai blasphémé, quand est-ce que j’ai insulté le Christ, quand est-ce que je lui ai craché au visage ? Moi je suis à la messe aujourd’hui et presque tous les dimanches,Moi J’y suis allé dans la rue prier devant le théâtre où le Christ était moqué, bafoué » (bafoué comme il y a 2000 ans, comme depuis 2000 ans et certainement comme pour les 2000 ans à venir) tu y as été et tu as bien fait,« Moi Je suis venu prier ce soir en silence devant le saint sacrement pour redire au Seigneur mon amour. » Tu L’as aimé pour tous ceux qui ne l’aiment pas, et tu as bien fait, tu as bien fait mais c’est trop peu ! C’est juste un début, car « Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits qui sont mes frères c’est à moi que vous l’avez fait ».
Si avant-hier soir en rentrant de cette prière devant le théâtre tu es passé devant un pauvre, un pauvre qui restera dehors cette nuit et que tu n’as rien fait, que tu ne t’es pas assis à ses cotés pour savoir ce dont il avait besoin, lui demander son nom, tu as bafoué ton Seigneur : « j’étais nu et vous ne m’avez pas vêtu ». Si en sortant de cette messe tu ignores l’étranger, tu blasphèmes ton maitre et Seigneur « j’étais un étranger et vous ne m’avez pas accueilli ». Si ta prière n’a aucun prolongement dans ta vie, si ta révolte est d’un instant et que demain elle retombe, c’est qu’elle est fausse, c’est qu’elle n’est qu’un apparat, une apparence, une mondanité, un peu de gueule… une fois de plus. Tu portes la croix comme on porte une paire de boucle d’oreille, un carré hermès ou un chèche fuchsia, comme une décoration.
Tu as le droit de te révolter contre le blasphème à deux conditions : Que tu te sois révolté avant ! Et que tu te révoltes demain. Sinon tu seras de ces homme d’un jour, sinon tu seras de ces indignés de salon, de ces indignés de circonstance, tu t’indignes et puis tu rentres chez toi! La révolte, la révolte authentique (celle de Jésus qui chasse les vendeurs du temple par exemple), elle ne peut jaillir que d’un amour plus grand, d’un amour qui embrase une vie, une vie toute entière. Mais je te vois rouge de colère, me dire que je me moque, que je n’ai pas le droit. Tu as raison, fais-moi mentir ! Ce que nous voulons c’est qu’il n’y ait plus aucun blasphème, ni à Toulouse ni nulle part ailleurs, ni aujourd’hui, ni jamais, ce que nous voulons c’est faire de la France le royaume de Dieu. Ce que nous voulons c’est que chaque cœur de cette ville porte au Christ, au Christ-Roi le même amour que tu Lui portes.
Ce que nous voulons c’est qu’Il règne sur chaque cœur toulousain. Et comment est-ce que cela se fera ? À force de prière ? Certainement il faudra s’offrir et offrir, mais pas seulement ; à force d’arguments ? Certainement, il faudra débattre et convaincre, écouter et défendre (être intelligent c’est la marque du catholique) mais pas seulement ; à force de vivre en catholique, à force de la cohérence d’une vie évangélique, à force du puissant rayonnement de la charité vécue, à force de l’invincible témoignage de l’amour que ton cœur porte au Christ-Roi de l’univers, mais roi de ton âme, surtout.
Comment est ce qu’il avance le royaume de Dieu ? Par la charité et par elle d’abord, par elle seule en fait. C’est ça qui convaincra les futurs metteurs en scène, les futurs journalistes, les futurs enseignants, les futurs politiques, ben oui, où est ce qu’ils sont aujourd'hui ? Ils sont avec vous, dans vos amphis, dans les assoc que vous fréquentez, dans les mêmes bars que vous, sur les mêmes terrains, si vous leur donnez dès aujourd’hui le témoignage d’une foi ardente, d’une charité active, d’une espérance vive, alors ils l’embrasseront et jamais ne viendra à leur esprit la moindre idée de blasphème.
Mais mieux encore, plus encore :Il y en a certainement parmi vous qui seront les journalistes de demain ceux qui défendront la vérité sur le Christ et sur l’homme, ceux qui tempêteront contre tout mensonge et dénonceront toute injustice. Qui demain sera Léon Bloy pour notre siècle ?
Il y en parmi vous qui seront artistes, peintres, ou sculpteurs et qui exalteront la beauté du Christ, la beauté paradoxale de la croix au sommet du Golgotha, la beauté dérangeante de ce visage outragé. Qui demain sera Francis Poulenc pour notre siècle ?
Il y en a parmi vous qui seront acteurs, metteurs en scène, écrivains et qui démasqueront toutes les compromissions. Qui demain sera Georges Bernanos ou Charles Péguy pour notre siècle?
Il y en a parmi vous qui seront des élus, serviteurs du bien commun. Qui demain sera Edmond Michelet pour notre siècle ?
Il y en a parmi vous qui seront enseignants, éducateurs et bâtiront des hommes et des femmes debout, amants de la vérité et pas des invertébrés à l’humeur changeante ? Qui demain sera don Bosco pour notre siècle ?
Il y en a parmi vous qui seront ingénieurs, chercheurs, défenseur de l’homme et de la vie. Qui demain sera le Professeur Lejeune pour notre siècle ?
Il y en a qui parmi vous seront religieux, soignant, infirmière et qui se pencheront sur toutes misères. Qui demain sera Mère Térésa pour notre siècle ?
C’est toi ! Et demain il n’y aura plus ni blasphème, ni blasphémateur; on en cherchera, on n’en trouvera plus. Demain il restera un seul peuple, un peuple à genoux pour adorer le Christ Roi, un peuple debout pour servir nos frères".
Vidéo à partir de 19'50
PS : si vous souhaitez vous aussi aider ce prêtre, coordonnées
Les Allemands aiment la franchise, ils ont été servis ! Au troizième jour de sa visite officielle, «leur» Pape leur a réservés un message qu'il n'aurait jamais osé délivrer à aucune autre Eglise locale du monde.
A Freiburg Im Breisgau, au sud de l'Allemagne où il est arrivé samedi en milieu de journée - dernière étape de son séjour officiel, il rentre à Rome dimanche soir Benoît XVI a dit tout haut ce que tout le monde à Rome pense tout bas : «En Allemagne, l'Eglise est organisée de manière excellente. (…) Sincèrement nous devons dire qu'il y un excédent de structures par rapport à l'Esprit. J'ajoute : la vraie crise de l'Eglise dans le monde occidental est une crise de la foi. Si nous n'arrivons pas à un véritable renouvellement de la foi, toute la réforme structurelle demeurera inefficace».
Il s'adressait là au puissant Conseil du comité central des catholiques allemands (ZDK). C'est une singularité allemande. Un Etat dans l'Eglise puisque cette structure entièrement composée de laïcs rivalise souvent avec la conférence des évêques. Soit l'équivalent d'un syndicat représentant les laïcs catholiques et leurs intérêts face au monde clérical. Une heure plus tard, lors d'une veillée devant 20.000 jeunes, il a lancé tout net : «Le préjudice pour l'Eglise ne vient pas de ses adversaires, mais des chrétiens attiédis. Comment le Christ peut-il alors dire que les chrétiens - et cela peut-être aussi ces chrétiens faibles et souvent si tièdes - sont la lumière du monde ?»
Benoit XVI aux jeunes : «Osez devenir ardents»
Contre «la pluie acide» déversée sur la foi chrétienne par les «dictatures brune, nazie et rouge» qui porte encore des «séquelles» dont il a parlé le matin lors de la messe à Erfurt, dans l'ancienne Allemagne de l'Est, contre «le relativisme subliminal» qui creuse un «manque» spirituel dans «un riche monde occidental» dont il parlé devant les laïcs, Benoît XVI a alors engagé les jeunes «à oser devenir des saints ardents».
" Le pape a entamé jeudi sa visite en Allemagne par un discours devant le Bundestag et une messe en plein air dans le stade olympique de la capitale. Benoît XVI a désarçonné son public. Les plus sceptiques attendaient dans la capitale allemande un pape arrogant, loin des gens, moralisateur. Jeudi à Berlin, Benoît XVI s’est avant tout montré humain. Et politique. «S’il continue à ce rythme, cette visite pourrait s’inscrire dans l’Histoire», assurait hier l’hebdomadaire Der Spiegel , pourtant peu suspect de connivence avec le Vatican, sur son site électronique. "
Père Jean-Marie GAUTREAU, nomme curé doyen de Cholet | |
Hélène Rineau, nouvelle laïque en mission écclésiale appelée par notre Evêque à l'aummônerie de l'hôpital
Première réunion de formation à l'Enseignement Social de l'Eglise sur le thème " La dignité de la personne humaine : aimer et être aimé". Une formation qui s'inscrit dans le programme " Sur les pas de Jean-Paul II.
1,5 millions de jeunes catholiques sont attendus à cette 13e édition. Le record de participants date de 1995 : les JMJ de Manille avaient accueilli 4 millions de personnes.
193 nationalités sont représentées. Les Italiens (86.000), Espagnols (80.000) et Français (50.000) sont les délégations les plus importantes.
25.000 religieux, prêtres et séminaristes ont fait le déplacement. La messe de clôture sera célébrée par 14.000 prêtres, 60 cardinaux et 800 évêques.
C’est la troisième édition pour le pape Benoît XVI, après les JMJ de Sydney en 2008 et ceux de Cologne en 2005.
30.000 volontaires sont en charge de l’organisation de l’événement.
Le coût est estimé entre 55 et 62 millions d’euros pour l’Espagne. Les pèlerins couvrent 70 % des frais et les sponsors les 30 % restants.
7 tonnes de chapelets seront distribuées à Madrid.
Plus d'un million de jeunes attendus à Madrid à la rencontre du Christ, de Son Eglise et de Son Pasteur Benoît XVI.
Qui pense encore que l'Eglise et son message n'attirent plus ! L'évangélisation est bien en route !
Communiqué du diocèse de Besançon suite à certaines mauvaises langues ( via le salon beige ) :
"plusieurs médias interrogent le coût de l’événement, dans un contexte économique et social tendu. Cela nous amène à faire les mises au point suivantes. Les Journées Mondiales de la Jeunesse 2011 sont un événement en grande partie autofinancé. Elles contribuent aussi à la vie économique espagnole.
Les JMJ 2011, un événement autofinancé qui s’appuie sur le volontariat
Les JMJ 2011 profiteront à l’économie espagnole à hauteur de 100 millions d’euros
Le soutien des autorités espagnoles à l’événement
D'autres critiques ?
Le but de Naviclerus :
• Permettre une rencontre de prêtres et de séminaristes fraternelle, sportive, tournée vers le soutien d'oeuvres caritatives
• Chaque équipage proposera de concourir pour une oeuvre agréée par l'association. Les dons récoltés au préalable par l'association seront versés aux oeuvres en fonction du classement du bateau
Cela se passe à la Trinité sur mer (56) ,du 1er au 4 août
France 2 diffusera les quatre volets de la série documentaire intitulée Dans les yeux d’Olivier… Olivier Delacroix et Mathieu Duboscq partiront à la rencontre d’hommes et de femmes dans leur quotidien pour porter un regard sur leur être humain. Nous avons assisté à la conférence de presse au siège de France Télévisions, au cours de laquelle nous a été projeté le premier volet ; nous avons ensuite pu discuter avec Olivier Delacroix. Impressions.
Au programme de l'émission du 29 mars : les ordinations à Notre Dame de Paris, le monastère de Pesquié en Ariège, la communauté fondée par l'éditeur Alain Noël, l'évangélisation de rue de Monseigneur Rey à Toulon.