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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 08:30

"ils sont ignorants, et leur ignorance est d’autant plus arrogante et néfaste qu’elle fait appel à la foi. Ces personnes sont dépourvues de la foi catholique même sur le plan doctrinal et dogmatique ; ils croient à tort défendre les symboles d’une identité perdue, en brandissant menace et violence. Elle est trés forte la mobilisation irrationnelle qui s’organise et s’impose par la violence. Désolé, mais l’art n’est champion que de la liberté d’expression."

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 06:30

« Une fois que l’on ne reconnaît que l’autorité des hommes et du nombre, que l’on admet que le pouvoir n’est autre chose que le résultat du nombre, je ne m’incline pas. Pourquoi m’inclinerai-je ? Quel droit avez-vous sur moi ? Et ce droit, qui vous l’a donné ? Vous avez votre volonté, j’ai la mienne. La volonté nationale ? Mais qu’est-ce donc ? Des hommes n’ayant aucun droit sur moi. Ils sont le nombre sans doute mais depuis quand le nombre fait-il l’autorité ? Et si chacune de ces volontés n’a aucun droit sur moi, en vertu de quelle opération fantastique, ces volontés n’ayant aucun droit individuel sur moi, s’en trouveraient-elles investies parce qu’elles sont additionnées ensemble ? Si nous ne sommes pas socialistes, c’est précisémment parce que nous savons quelle est l’autorité devant laquelle nous nous inclinons »

 

Autres citations :

Le chrétien et le consensus

L'idolâtrie de la politique

La conscience, rempart contre le totalitarisme

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 06:30
Mgr Gaume 
Monseigneur Gaume

(1802-1879)

Protonotaire apostolique, Docteur en théologie

 
" Si, arrachant le masque de la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? Elle vous dira : " Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l'ombre, ni l'émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l'incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni Babeuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent (…)

 

" Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l'homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la religion de la révolte; je suis la religion armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu! En un mot, je suis l'anarchie ; car JE SUIS DIEU DETRONE ET L'HOMME A SA PLACE. Voilà pourquoi je m'appelle révolution : c'est à dire renversement, parce que  je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui devrait être en haut "

Mgr Gaume, La révolution, Recherches historiques, t. I, p. 18, Lille, Secrétariat Société Saint-Paul, 1877, cité in Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 122).

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 00:00

« La politique de conciliation est un domaine où les équivoques et les sophismes produisent bien des ravages. Pour la pratiquer coûte que coûte avec des adversaires et parfois les pires ennemis, ces conciliateurs ont recours à des méthodes assez larges, à des exposés complaisants.

 

On connaît leur terminologie : trêve de discussion, concessions mutuelles, adaptation, largeur de vues, souplesse compréhensive, contacts fraternels, camaraderie de jadis, communauté de revendications à réaliser ensemble, silence sur les points contestés ; autant d’expressions courantes dans la presse et désignant des attitudes qui peuvent aisément dégénérer. Et rien ne les corrige dans leurs naïves illusions, ni les risées, ni les déconvenues, ni les échecs. Ils ont presque perdu le sens de l’affirmation et du franc-parler, et la crainte de heurter et de déplaire les empêche de dire un non catégorique à propos. Ils se font, par veulerie, une idée étrange de la charité…Ne sait-on pas que la religion catholique est impérieuse et exigeante ? Il ne faut jamais la trahir. Cette intransigeance n’exclut pas la loyauté ni la délicatesse, ni l’humour et la bonhomie, mais sans aucun compromis avec de dangereuses concessions de l’opportunisme, sans pactiser avec des coupables abandons ; le chrétien doit être ce qui manque le plus à notre temps : un caractère…Armons-nous de la vaillance et de la vérité qui délivre pour assurer le triomphe des principes de l’Evangile.
 

Monseigneur Harscouet, évèque de Chartres

Autres articles sur ce thème :


A PROPOS DE L'ENGAGEMENT DES LAICS CHRETIENS

LA CONSCIENCE...REMPART CONTRE LE TOTALITARISME


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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 06:15

Au regard des "critiques" du christianisme, ce qui n'est pas en soi contestable, mais surtout de la christianophobie, qui pour le coup l'est, il m'a paru utile que la citation ci-dessous soit remise à l'honneur. On pourra utilement par ailleurs consulter cette rubrique.

Loin de moi d'être angélique et de nier les manquements de l'Eglise qui est la mienne. Sur plus de 2000 ans d'histoire, quelle institution humaine peut se targuer d'être pure parmi les pures ? Et quelle institution humaine, si elle est ce que certains en écrivent ( liberticide, violente, intolérante, assassine, dominatrice, anti -femme, du côté des puissants...) serait encore debout en s'apprêtant à rassembler plus de 1000 000 de jeunes à Madrid ?

 

Gabriel Jean Baptiste Ernest Wilfrid Legouvé

  est un poète, moraliste, critique et auteur dramatique français, né à Paris le 14 février 1807 et mort le 14 mars 1903. Voici ce qu'il écrit dans "Fleurs d'hiver" :


"Voulez-vous vous rendre compte de l'influence du Christianisme sur la civilisation? Supposez un instant qu'il n'ait pas existé. Effacez par la pensée ce qui subsiste de lui dans les trois domaines du beau, du vrai et du bien. Commencez par les arts plastiques. Entrez dans tous les musées et décrochez des murailles, à l'exemple des édiles, l'image du Christ. Faîtes disparaître tous les tableaux où figurent la Vierge et Dieu. Emportez les toiles ou les statues qui représentent des saints, des martyrs, des apôtres. Après la peinture et la sculpture, passez à l'architecture et jetez bas les cathédrales. Après l'architecture, la musique. Rayez du nombre des compositeurs Haendel, Palestrina, Bach et tant d'autres. Expurgez l'oeuvre de Beethoven, de Mozart, de Pergolèse, de Rossini, de tout ce qui a été inspiré par la religion chrétienne. Entrez ensuite dans la sphère de la pensée et de la poésie. Supprimez Bossuet, Pascal, Fénelon, Massillon ; otez Polyeucte à Corneille, Athalie à Racine...poursuivez le nom du Christ dans les vers de Lamartine, de Victor Hugo et même de Musset. Ce n'est pas tout. Faîtes un pas de plus. Détruisez aussi les hôpitaux, car le premier hôpital fondé dans le monde l'a été par une femme chrétienne. Supprimez les saints Vincent de Paul, les saints François d'Assise. Effacez enfin toutes les traces qu'a laissées sur la terre le sang de Celui que j'entends quelquefois appelé le "pendu". Puis cette besogne accomplie, retournez-vous, embrassez d'un long coup d'oeil les dix-huit cents ans échelonnés derrière vous, et regardez sans épouvante, si vous le pouvez, le vide que fait, à travers les siècles, cette seule Croix de moins dans le monde"

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 06:30
 
Buste de Démosthène, copie romaine d'une statue de Polyeuctos, musée du Louvre.


 
"O Athéniens !  Certes, les choses vont mal et vous désespérez ! Mais à tort ! Vous auriez raison en effet ,si, ayant réalisé tout ce qu'il faut pour que les choses aillent bien, vous les aviez vues quand même mal tourner. Mais les choses sont allées mal jusqu'ici parce que vous n'avez pas fait ce qu'il faut pour qu'elles aillent autrement. Il vous reste à faire ce que vous n'avez pas fait, et les choses iront bien. Pourquoi désespéreriez-vous donc aujourd'hui ?" 

 

Démosthène, en grec ancien Δημοσθένης / Dêmosthénês, né à Athènes  en 384 av. Jésus-Christ, mort à Calaurie en  322 av. J.-C. est l'un des plus grands orateurs antiques.

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 06:30

Fichier:Charles peguy.jpg
                       




 

 

 

 

 

 

 

Il n’y a plus de chrétien tranquille !

 

 

  Charles Péguy  Ecrivain, Poète, Essayiste ( 7 janvier 1873 - 5 septembre 1914 )

Mise en ligne en  décembre 2009 puis en juin 2010, cette réflexion de Charles Péguy nen finit pas ... de ne pas vieillir !

 

"Ces croisades, que nos pères allaient chercher jusque sur les terres des infidèles, ce sont elles, à présent, qui nous ont rejointes, et nous les avons à domicile, nos fidélités sont des citadelles.
   
 Ces croisades, qui jetaient des continents les uns sur les autres, elles ont reflué chez nous, elles sont revenues jusque dans nos maisons, sous la forme d’un flot d’incrédulité, elles ont reflué jusqu’à nous. Nous n’allons plus porter le combat chez les infidèles, ce sont les infidèles, épars, diffus ou précis, informes ou formels, généralement répandus, les infidèles du droit commun, et encore plus ce sont les infidélités qui nous ont apporté le combat chez nous. Le moindre de nous est un soldat, est littéralement un croisé. Nos pères, comme un flot d’armées envahissaient des continents infidèles, à présent, au contraire, c’est un flot d’infidélité qui tient la haute mer et qui, incessamment, nous assaille de toutes parts. Toutes nos maisons sont des forteresses in periculo maris, au péril de la mer.

La guerre sainte est partout , elle est toujours, elle est à présent qui va de soi, qui est de droit commun. C’est pour cela qu’elle n’a pas besoin d’être décrétée, signifiée. Cette guerre sainte qui autrefois s’avançait comme un grand flot, dont on savait le nom, brisée aujourd’hui émiettée en mille flots, vient battre le seuil de notre porte. Ainsi, nous sommes tous des flots battus d’une incessante tempête, et nos maisons sont des forteresses dans la mer.

Nos Pères avaient besoin de se croiser eux-mêmes et de se transporter pour faire la croisade. Nous, Dieu nous a croisé lui même - quelle preuve de confiance- pour une croisade incessante, sur place. Les plus faibles, femmes, les enfants au berceau sont déjà assiégés. La guerre bat le seuil de nos portes, nous n’avons pas besoin d’aller la chercher, d’aller la porter. C’est elle qui nous cherche et nous trouve.

Les vertus qui n’étaient requises que des hommes d’armes du Seigneur en armure, aujourd’hui sont requises de cette femme et de cet enfant. Nous sommes tous aujourd’hui placés sur la brêche, nous sommes tous à la frontière, la frontière est partout. La guerre est partout, brisée, morcelée, en mille morceaux, émiettée. Nous sommes tous placés aux marches du Royaume, nous sommes tous marquis »



Charles PEGUY, cité par Daniel HALEVY, Collection Pluriel, pp291-292. », Notre jeunesse ».

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 06:30

Testament-d-un-berbere.jpg

« Il parait que les convertis sont encombrants (Bernanos dixit) . Comme je dois être encombrant, moi qui suis un double converti, au Christianisme et à la France ! Sans rien renier de mes racines , j'ai saisi à pleine mains ce que m'offrait l'école française. Je me suis décolonisé par décision autonome. Je me suis déclaré à moi-même pair de ceux qui m'entouraient (...).

Je suis donc passé sans cesser d'être ébloui par ce que je recevais de la France . Je l'ai aimée. Je me suis battu pour elle . Fi donc ! Je laisse parler Poirot-Delpech ( Il s'exprimait au sujet de Romain Gary , autre immigré) : " Un tel patriotisme de nos jours fait figure de bizarrerie . On ne le rencontre plus guère que chez les écrivains qui ont choisi leur patrie au lieu d'y naître malgré eux. L'ennui, avec l'amour filial, c'est qu'on ne choisit pas "...

Eh bien, je refuse ce dédain. Encombrant ou pas, j'ai deux patries: une patrie charnelle qui est ma Kabylie, une patrie spirituelle et d'élection qui est la France. Je souffre du conformisme idéologique qui consiste à la vilipende, à la ramener au nombre des nations méchantes, égoïstes, sectaires, racistes, incorrigibles. Je sais d'expérience que certains de ses fils sont tels mais je sais aussi les trésors qu'elle m'a ouverts.

Il me suffit de refaire en pensée le survol que j'ai imaginé tant de fois: partir des tours de Notre Dame, frôler la Sainte Chapelle, survoler le Louvre, filer vers l'Ouest, ralentir au dessus du Palais de Versailles, passer entre les deux tours de la Cathédrale de Chartres pour venir me poser sur le doigt effilé du Mont St Michel et, de là, rêver à tout ce qui me reste à découvrir ou à revoir: la royale vallée de la Loire avec ses châteaux et l'ensemble du territoire, avec ses cathédrales, ses musées, ses laboratoires - ses savants et ses saints.
 
Comment peut - on appartenir à un tel pays et ne pas savoir ce qu'il représente ?"


Augustin IBIZIZEN
" Le testament d'un berbère" , éditions Albatros

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 06:30

Ousset-1Nous sommes nombreux à répéter depuis que nous avons l’usage de la parole, dans la plus universelle des prières: que Votre Règne arrive, que Votre Volonté soit faite ... Et nous passons bien vite sur cette contradiction incroyable, folie même selon le monde, qu’il y a de demander l’avènement de Son Règne à celui qui répond superbement à Pilate: “Mon Royaume n’est pas de ce monde.” Celui qui se dit Roi de l’Univers, Principe et Fin de toute création.

 
Je dois personnellement à Jean Ousset de m’avoir conduit, dans les années soixante-dix, à l’idée que cette question explicitement posée par saint Thomas d’Aquin dans son Explication du Pater, cette question dont quinze ans de catéchisme dans les collèges religieux n’avaient pas suffi à me faire saisir la réelle importance, était et reste pourtant l’unique question. Je lui dois d’avoir été alors le premier – mais je n’oserais plus dire aujourd’hui le seul – à m’avoir permis d’entrevoir ce qu’embrasse dans sa plénitude notre croyance en la Royauté sociale du Christ, célébrée ce dimanche 21 novembre dans la liturgie: “Roi des rois, Roi des nations, Roi des peuples, Roi des institutions, Roi des sociétés, Roi de l’ordre politique comme de l’ordre privé”...
 
Ecouter ou lire les explications de Jean Ousset, le voir ainsi exposer en termes de combat ce que doit être en toutes circonstances notre action temporelle pour l’avènement de la Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ, ne laissait pas de m’ouvrir des perspectives immenses, et paradoxalement nouvelles pour moi... Au point qu’il me semble avoir mis alors un certain temps à comprendre comment les impératifs de ce combat n’étaient point ceux de quelque milice clandestine et puissante, mais bien le mot d’ordre et le plan de route de notre condition même de chrétiens – dont il nous livrait en trois mots le "projet d’entreprise": Pour qu’Il règne… Absolument !
© Hugues Kéraly/Sedcontra.fr / novembre 2010

 
Pour qu’Il règne,
de Jean Ousset

Librairie CLC - 49, rue des Renaudes, 75017 Paris
(01 47 63 77 86)
(ou à rechercher patiemment d’occasion dans ses éditions d'origine sur un site dédié :
Amazon.fr, chapitre.com, adebooks.com ou PriceMinister.com)
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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 14:00

Relevé sur Google AdWords (souligné par nous) ... à propos du mot Avortement

 Vous trouverez sur cette page :
 . Les principes fondamentaux de ce règlement
  •  . Des exemples pour mieux comprendre le règlement
  •  . Des informations spécifiques à un ou plusieurs pays
  •  . Des informations complémentaires
  •  . Des informations sur les catégories des annonces
  •  
Principes fondamentaux du règlement

Google AdWords interdit la promotion de l'avortement utilisant des images choquantes ou des propos violents.

Ce règlement s'applique au contenu de votre annonce et de votre site. Notez que des variantes de ces règles s'appliquent à certains pays (voir ci-dessous).

Le non-respect de ce règlement peut entraîner toute une série d'actions, y compris :

  •  . Le refus des annonces
  •  . La suspension du compte
  •  . La suspension automatique lors de la création de nouveaux comptes (interdiction d'utiliser Google AdWords)
Exemples
Exemples de contenus interdits dans le cadre d'AdWords :
  •  . Images de fœtus avortés
  •  . Propos choquants, tels que "l'avortement est un crime"
  • Exemples de contenus autorisés :
  •  . Cliniques pratiquant l'avortement
  •  . Avis médicaux pour avortement
  •  . Conseils relatifs à l'avortement
  • Source
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