« Une fois que l’on ne reconnaît que l’autorité des hommes et du nombre, que l’on admet que le pouvoir n’est autre chose que le résultat du nombre, je ne m’incline pas. Pourquoi m’inclinerai-je ? Quel droit avez-vous sur moi ? Et ce droit, qui vous l’a donné ? Vous avez votre volonté, j’ai la mienne. La volonté nationale ? Mais qu’est-ce donc ? Des hommes n’ayant aucun droit sur moi. Ils sont le nombre sans doute mais depuis quand le nombre fait-il l’autorité ? Et si chacune de ces volontés n’a aucun droit sur moi, en vertu de quelle opération fantastique, ces volontés n’ayant aucun droit individuel sur moi, s’en trouveraient-elles investies parce qu’elles sont additionnées ensemble ? Si nous ne sommes pas socialistes, c’est précisémment parce que nous savons quelle est l’autorité devant laquelle nous nous inclinons »
Autres citations :
La conscience, rempart contre le totalitarisme
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