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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 13:29

Rencontre 1 mars

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 09:00

Diapositive1-copie-1

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 06:30

Affiche Agir en chrétien

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 06:30

principes-de-la-vie-en-societe.jpg

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 10:45
breveon97Les temps postmodernes se caractérisent par un phénomène général de repli communautaire sous les formes les plus diverses. C’est le temps des tribus, nouveau socle social pour éviter la société dépressive. Dans le même temps, le système politique s’adapte (démocratie participative, prise en compte du lobbying...) sans modifier les principes auxquels il se rattache.
 
"Comment interpréter et considérer les profondes mutations sociales et politiques en vue de revitaliser le lien social français," tel est le thème du prochain atelier Jean Ousset à la base 49.
 
Les intervenants et le public réfléchiront sur ce thème à partir des questions suivantes :

1. Tous les observateurs de notre société constatent l’éclatement de notre société. Certains sociologues vont jusqu’à énoncer l’idée d’une tribalisation de la société. Dans quelle mesure a-t-on affaire à une décadence de la modernité politique ?

2. La laïcité positive du président Nicolas Sarkozy constitue-t-elle une rupture avec la laïcité « à la française », ou est-elle simplement une adaptation de la laïcité à la société éclatée ?

3. Autre trait marquant de notre temps, le recul des grandes idéologies est aujourd’hui patent. Peut-on parler pour autant d’un recul de l’idéologie (au sens d’une vision sécularisée de l’existence) ?

4. Le système démocratique évolue mais de manière paradoxale. D’une part on assiste à la montée en puissance de la « gouvernance » qui qualifie la technocratisation du pouvoir. Mais dans le même temps, on assiste également au développement de la démocratie participative. Comment peut-on articuler les deux phénomènes ?

5. In fine, notre époque vit-elle la dégénérescence de la modernité ou au contraire a-t-on affaire à une conséquence du développement moderne ? Dans ce cas, peut-on parler d’hypermodernité ou de modernité tardive ?

 

19h30 - 21h
Base 49, 49 rue des Renaudes 75017 Paris.
Métro Ternes ou Péreire
Contact : 01 47 63 97 81

Suivi d’un pot convivial. 10€ ; 5€ étudiants et chômeurs.

Cliquez ici pour vous inscrire

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 06:30

paroles-de-catholiques.pngVenez à l’Ecole de Fidelis ! Si vous voulez faire partie des volontaires qui acceptent d’être proposés comme témoins catholiques auprès de la Presse...


Paroles de Catholiques vous invite à suivre à Paris une petite formation pour être à l’aise avec la presse : s’inscrire à l’école de Fidelis Prochaine session (inscription ouverte) : les lundis de 20 h 30 à 22 h 30 en janvier : 9, 13 20, 27 et février : 6 et 13. Week-end media-training : 17-18 mars, de 9 h à 18 heures, avec une pause pour le déjeuner et la messe dite sur place, dimanche à 9 heures.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 06:30

Mont Saint MichelL’évangélisation est une démarche culturelle

 

L’évangile est une histoire, celle d’un Dieu fait homme qui vient annoncer une bonne nouvelle, une bonne nouvelle qui est d’abord une démarche d’amour avant d’être la révélation théologique de la nature même de Dieu.

 

  La bonne nouvelle, c’est une parole de libération vécue au quotidien d’abords par des actes.  A la question des disciples de Jean « Maître, es tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? », Le Christ ne répond pas par un discours thélologique ou métaphisique.  Il répond « Allez dire à Jean : les boiteux marchent, les sourds entendent, les aveugles voients, les morts ressuscitent ». Autrement dit, jugez l’arbre à ses fruits.

 

De même, après la résurrection du Christ, il n’est pas dit des apôtres qu’ils sont calés, qu’ils ont une grande science des écritures ou qu’ils sont de grands théologiens. Il est dit d’eux " voyez comme ils s’aiment ". Pour la 1ère fois dans l’histoire, l’amour est clairement désigné et proposé comme moteur de la construction sociale.

 

La chrétienté s’est construite au fil des siècles, d’abords par une volonté de mettre en pratique l’évangile avant que la synthèse de la philosophie et de la foi ne soit réalisée par saint Thomas, à la fin du XIIIe siècle alors que l’europe est déjà chrétienne. Pour évangéliser, les hommes n’ont pas eu besoin d’une doctrine mais ont mis en œuvre une attitude culturelle et morale qui transforma les cœurs, les lois politiques et sociales.

 

Ultérieurement, la doctrine sociale de l’église, si nécessaire aujourd’hui face à la destructuration de la société, n’a été élaborée petit à petit qu’à la fin du XIXe siècle. La doctrine sociale n’est donc pas une construction intellectuelle mais la synthèse concrête d’une expérience humaine et sociale vécue depuis des siècles.

 

Le christianisme est donc d’abords une attitude culturelle de construction sociale reposant sur la certitude que de la forme donnée à la société dépend et découle à la fois le bien commun et le bien de chacun et que l’un et l’autre sont indissociables.

 

Loin d’être une société parfaite, la chrétienté, fruit imparfait d’hommes imparfaits, est en réalité une quête de perfection, permettant au plus grand nombre d’aimer et d’être aimés, et ce malgré les imperfections, erreurs et même les crimes. Le bien, le beau, le juste ne cessent dans cette perspective d’être encouragés tandis le mal ou le laid y sont reconnus comme tels, sans être justifiés parce-que commis ( adultère, avortement, union hors mariage, infanticide, torture…)

 

La première des charités qui s’imposent aux laïcs chrétiens est de redonner du sens et du goût à la vie de leurs contemporains, à commencer par les plus proches.

La première des charités qui s’imposent aux laïcs chrétiens est de donner et redonner quelque chose à aimer et à admirer à nos contemporains, en leur proposant une autre vision de l’homme qui parle à la fois à leur cœur et à leur intelligence.

La première des charités qui s’imposent aux laïcs chrétiens est de proposer, d’incarner et de faire passer  dans ce monde dominé par le médiatico-politiquement correct d’autres valeurs que celles prônées aujourd’hui et dont les fruits sont visibles.

 

Dans les conditions actuelles de déracinement national, d’indifférentisme moral et de doute intellectuel, il est impossible de remédier au mal socio-culturel par la seule et première affirmation de vérités doctrinales et/ou relatives à la foi de même qu’il est urgent que le champ ouvert de la culture ne soit pas occupé uniquement et principalement comme c’est le cas aujourd’hui par le médiatico-politiquement correct.

 

L’évangélisation est avant tout une démarche reposant sur des initiatives multiples de conquête et de reconquête des esprits et des cœurs pour construire cette civilisation de l’amour qui est la mission de tous, avec un rôle spécifique pour les laïcs chrétiens et nécessitant de leur part une attention toute particulière à une formation permanente :

 

     « Dans le concret, on rappellera deux tentations auxquelles ils( les laïcs) n’ont pas toujours su échapper : la tentation de se consacrer avec un si vif intérêt aux services et aux tâches d’Eglise qu’ils en arrivent parfois à se désengager pratiquement de leurs responsabilités spécifiques au plan professionnel, social, économique, culturel et politique ; et, en sens inverse, la tentation de légitimer l’injustifiable séparation entre la foi et la vie, entre l’accueil de l’Evangile et l’action concrète dans les domaines temporels et terrestres les plus divers. »

« Pour une animation chrétienne de l’ordre temporel, dans le sens que nous avons dit, qui est celui de servir la personne et la société, les fidèles laïcs ne peuvent absolument pas renoncer à la participation à la « politique », à savoir à l’action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions le bien commun. Jean-Paul II  Christi Fideles Laïci  (1988) 

 

 « La priorité reconnue à la conversion du cœur n’élimine nullement, elle impose, au contraire, l’obligation d’apporter aux institutions et aux conditions de vie, quand elles provoquent le péché, les assainissements convenables pour qu’elles se conforment aux normes de la justice, et favorisent le bien au lieu d’y faire obstacle. »  Catéchisme de l’Eglise catholique, n°1888 

 

La « formation doctrinale des fidèles se révèle de nos jours de plus en plus urgente... Il est tout à fait indispensable que les fidèles laïcs aient une connaissance plus précise de la doctrine sociale de l’Eglise... La formation n’est pas le privilège de certains, mais bien un droit et un devoir pour tous. » Jean-PaulI ,ChristiFideles Laïci (1988) 


Partie 1/5
Partie 2/5
Partie 3/5
Partie 4/5

 

Enregistrement audio

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 06:30

Mont Saint MichelRefaire en l’homme l’humain


L’homme est une personne religieuse

L’homme n’est pas en effet un animal solitaire mais un être conscient, à la fois imparfait et sociable qui a besoin des autres et dont les autres ont également besoin, dans un souci commun de perfectionnement et de sociabilité.
 

La culture telle que définie précédemment ( aliment privilégié de l’intelligence et du cœur qui permet à l’homme d’exercer son esprit critique et son besoin d’admirer, d’aimer et d’être aimé ) place donc l’homme face à la création et pose donc la question fondamentale du Créateur, faisant dire à Malraux peu suspect de mysticisme : « La culture nous apparaît d’abords comme la connaissance de ce qui a fait de l’homme autre chose qu’un accident de l’univers »[1]. Porteuse de biens matériels, de connaissances scientifiques, d’aménagement du cadre de vie, éducatrice des comportements sociaux et moraux, des mœurs et des relations à l’autre, mais aussi nourriture de l’âme, de l’esprit, du cœur, la culture renvoie donc constamment l’homme à lui-même, à sa nature et à sa finalité ultime.

Si la culture n’est pas la Foi qui est don de Dieu et transcende infiniment le contenu de la culture, Culture et Foi se nourrissent l’une de l’autre comme l’a rappelé si souvent Jean-Paul II : « Une foi qui ne devient pas une culture est une foi qui n’est pas pleinement reçue, pas entièrement pensée, pas entièrement vécue ».

 
Les valeurs culturelles

Considérons tout d’abords que s’il existe un rapport entre de cause à effet entre la nature de l’homme et la culture qu’il engendre ou reçoit, une culture qui ne correspond pas à la nature de l’homme ne peut être considérée comme digne de lui et peut être considérée même comme une contre-culture, une négation de la culture.

 

Considérons ensuite l’héritage de la culture française, elle-même héritière de ce que Jean-Marie PAUPERT appelle les mères patries, un héritage sublimé par le christianisme lui conférant à la fois le goût de la vérité, l’amour de la beauté, le besoin d’état et de justice, la passion de la liberté, et, fruit de la révélation incarnée, la conscience de la dignité de toute personne humaine et de l’amour que Dieu porte à toutes les créatures .

 

La religion chrétienne étant la religion de l’incarnation, il n’est pas étonnant que c’est à la fois sur le sens du réel et du besoin de se conformer à l’ordre des choses que s’est construite notre civilisation, et non pas le fruit d’une construction idéologique. La culture chrétienne est en résumé  la résultante de l’incarnation du message de l’évangile dans l’histoire, la foi devenue culture.


Partie 1/5
Partie 2/5
Partie 3/5


[1] Allocution prononcée le 30 mai 1952 « pour la liberté de la culture » in André Malraux, la politique, la culture, Gallimard, Folio/essais, 1996, p 218

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 06:30

Mont Saint MichelAprès l'approche du concept et de la praxis de la guerrre culturelle évoquées dans le billet précédent, je vous popose un prolongement relatif à "l'agir en conséquence"

 
1. Vigilance et résistance : sens critique, discernement, réaction, exister
Ne pas utiliser les méthodes de la guerre culturelle : pas une révolution contraire mais le contraire de la révolution,
Remettre du lien, réconcilier les français avec leur histoire, leur culture et donc avec eux-mêmes,
Etre artisan de dialogue, d’échanges, de paix, de points de rencontre, de diffusion d'infos,
Occuper le terrain, exister.

2. Conquête et engagement : promouvoir et innover
Passer à l’offensive en utilisant l’immensité de notre patrimoine culturel au sens large,

Faire connaître et aimer l’Enseignement social de l’église,

Prendre des responsabilités dans les circuits de décision et/ou relais de la culture de vie,

Redonner vie et réalité aux principes naturels chrétiens,

Au final : non pas prendre le pouvoir culturel mais restaurer une vraie culture qui libère et qui élève, une culture qui rapproche de Dieu, une culture qui réconcilie les hommes avec eux mêmes et avec les autres

 

 3. Formation & action : pour passer des idées au concret ou accompagner son projet par une formation adéquate

Formation sur le fonds : comment en effet s'investir et agir avec discernement, prudence, réalisme mais aussi confiance et perspicacité sans une formation adéquate qui rassure, éclaire, dynamise, fédère ? Une formation, donc, qui soit à la portée de toutes les bonnes volontés, adaptée aux besoins exprimés et enfin l'occasion de rencontre et d'échanges sérieux dans un climat d'amitié orienté vers le service du bien, du beau et du vrai.

Formation quant à l'action : comment ne pas aussi se préoccuper du comment, c'est à dire des moyens et des méthodes pour se donner les plus grandes chances de fécondité et mettre en oeuvre de la meilleure façon possible de faire fructifier ses talents ? En distinguant, dans cette action à plusieurs niveaux, ce qui est directement personnel de ce qui est plus institutionnel.

Si la formation au sens chrétien n 'a de vrai sens que dans une finalité de service et d'action, il est clair aussi qu'il ne faut pas plus "attendre d'être complètement formé pour envisager la moindre action" qu'il ne faut "se lancer dans l'action sans un minimum de réflexion". Deux écueils seront ainsi plus facilement évités : l'attentisme et l'activisme.

S'il y a une oeuvre en France dont l'objet même est de répondre à cette double nécessité de Formation & d'Action, c'est bien ichtus dont c'est la finalité depuis maintenant plus de 60 ans. Un laïc chrétien, aujourd'hui et quelque soit son état de vie, ne peut faire l'économie d'une telle découverte.

 

4. La nécessité absolue de la prière

Rien ne sert là non plus d'opposer l'action et la prière. Comme si le Christ n'avait pas à la fois agi et prié ! Je ne ferai pas ici de plus longs développements en vous invitant à consulter les billets sur le sujet : il y en a 4 et vous les retrouverez facilement à partir du N° 4 de la série ou de l'onglet "Rechercher", dans la colonne de droite du blog. 

 

Si la culture consiste en somme à parfaire voire refaire en l’homme l’humain, alors, les laïcs y ont toute leur place :

« Il revient tout spécialement aux laïcs (…) d’évangéliser ce que nous avons appelé les « postes privilégiés » de la culture, qui guident et conditionnent la mentalité et les valeurs qui formeront la conscience sociale » Jean-Paul II [1]                      

                       
« La  nouvelle évangélisation, que le pape Jean-Paul II appelle de ses vœux, n’est pas autre chose que l’évangélisation des sociétés nouvellement sécularisées, passera par la culture.
Il faut donc concevoir aussi la culture comme une voie d’évangélisation » Mgr BRUGUES[2]


Partie 1/5
Partie 2/5


[1] Visite ad lumina des évèques espagnols à Rome, 23 sept 1993

[2] Un projet culturel pour le diocèse, 2008

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 06:30

Mont Saint Michel

 

Dans les débâts relatifs à la christianophobie, il m'a paru opportun de vous faire (re)découvrir le concept et la pratique de la guerre culturelle telle que définie par Gramsci. Ce billlet est la seconde partie d'une série de 5. Bonne lecture !


«  la guerre culturelle est un moyen de domination et de conquête par perversion de l’équilibre culturel de l’adversaire. Certes, de tous temps et plus particulièrement en Orient, les affrontements humains s’accompagnent d’actions de dégradations du moral de l’adversaire, mais la guerre culturelle revêt une autre ampleur et trouve son efficacité en dehors du choc des armes. Il s’agit d’un moyen de combat des temps modernes, qui agit sur la perception qu’ont les individus du monde et de la société dans lesquels ils vivent, afin de créer des courants d’opinion et d’orienter les comportements individuels et collectifs vers la déstructuration interne et le rejet de cette société. Le but de la guerre culturelle est la conquête pacifique du pouvoir politique par la prise de contrôle des esprits des citoyens ».[1]

 

Gramsci et le concept de guerre culturelle

 Il faut connaître les origines du concept de guerre culturelle pour mieux l’appréhender et se méfier de ses capacités de nuisance encore aujourd’hui.

Gramsci, communiste militant des années 1920-1930, avait constaté que la propagande marxiste prenait mal en Europe en expliquant que cette résistance à cette pénétration était liée aux valeurs acquises par l’occident qui faisaient œuvre de protection contre les tentatives de subversion exogènes.

 

Gramsci élabora alors une théorie dite « Théorie des 2 sphères », la première sphère étant la société civile et la seconde celle de la société politique.

La première désigne le peuple avec ses habitudes et ses valeurs, la seconde représente le pouvoir et l’Etat.

La première est un socle qui assure la stabilité de la seconde

Entre elles existe une communion culturelle qui assure leur protection mutuelle.

Pour atteindre la société politique, il faut atteindre et contrôler la société civile en subvertissant et modifiant les valeurs culturelles de cette société civile. Au lieu de chercher à couper l’arbre, il faut retirer la terre nourricière autour de ses racines afin de l’assécher.

 

Occuper le terrain culturel ( celui des habitudes, des coutumes, des représentations, des images…) permet d’accéder et/ou de conserver plus sûrement et plus longtemps au pouvoir politique.

             

Moyens et résultats de la guerre culturelle

 Ainsi définie, la guerre culturelle se fixe pour objectif d’organiser la subversion des esprits, en se donnant pour cela des moyens nombreux, précis et efficaces et en utilisant des hommes spécialement formés au service d’une lutte multiforme et permanente fondée sur une grande maîtrise de la psychologie des foules et des groupes.

 

L’une des méthodes utilisées de la guerre culturelle est la manipulation des émotions par une prise du monopole des valeurs mobilisatrices et l’exploitation de tous les mouvements de mécontentements. ( Ex : Chantal Sébire et L’ADMD ; Les troskystes et la détresse des chômeurs, les sans papiers, les sans abris )

 

Une autre méthode repose sur la dévaluation et la contestation des valeurs de référence  et des normes ( ex :  Mariage, Famille, Patrie, Sexualité, Respect de la vie… )

Une autre méthode est l’amalgame, la contre-vérité ou  le mensonge mélangé à la vérité (Ex : ouest France)

Enfin, c’est la pénétration et la séduction des élites par des agents d’influence en privilégiant les monde médiatique, intellectuel artistique, clérical. ( Ex : lobby homo ; Golias ; Réseau Voltaire…) qui servent ensuite de caisse de résonance ou de relais, ou bien encore « d’idiots utiles ». [2]

 

Le fonds général de la guerre culturelle est le tour d’esprit marxiste et/ou libéral dont la dialectique est l’idéologie : esprit de contradiction, logique de rupture, recherche de la division, œuvre de discorde systématique.


Les conséquences de la guerre culturelle sont principalement :

           Perte de repères

           Rejet du passé et de l’héritage

Dans les pays occidentaux, cela se traduit par :

Déchristianisation,

Perte de lien social,

Aculturation,

Repentances,

Individualisme.


Au final, la subversion de la société civile déstabilise la société politique. Un sentiment de culpabilité, de haine de soi et de son pays, de son passé engendre de plus en plus de méfiance et le rejet des corps sociaux naturels et des organisations : famille, nation, Eglise…

La personne ainsi déracinée se trouve en situation de faiblesse terrible et la proie facile de n’importe quelle idéologie. L’histoire de la débâcle culturelle dans notre pays sur au moins la seconde moitié du XXème siècle est là pour le montrer. (Ex : le bout de chemin entre l’Eglise de France et le marxisme ; le surréalisme ; les intellectuels et le communisme ; l’éducation ; la morale sexuelle …)


Partie 1


[1] Gal Arnaud de Foyard permanences N° 226

[2] Expression de Lénine désignant les personnes ou les groupes dont la bonne foi est abusée et qui sont utilisées à leur insu pour des œuvres de subversion qu’elles ne devinent pas

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Les Yeux Ouverts

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