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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 06:30

Je vous livre ces 3 vidéos ( au lieu de 1 seule : on dit merci ) en vous invitant là aussi à réagir.

Il s'agit d'une part d'un clip du Groupe Moonspell  accompagné du texte :  votre réaction m'intéresse car je voudrais bien avoir votre point de vue. J'ai le mien mais...

 

 
La seconde est du même groupe

  
La dernière vidéo est celle de Lady Gaga : "Judas" : les paroles.
Regardez bien ! Soyez attentifs !
 
  
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 06:30

Je vous donne à visionner cette vidéo en vous invitant à faire part de vos commentaires.

Cette vidéo est un témoignage de Brian "Head" Welch, ex guitariste du groupe de néo-métal Korn, participant du hellfest . Dans 2 jours, une seconde vidéo ( complètement différente) vous sera proposée.

 

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 06:30

  Therion 2001 SecretoftheRunes cover Je conclue mon topo dont le fil est ici

"Le Barde"

CONCLUSION 2 - Témoignages

 

a)  J'ai 30 ans, Je suis fan de Heavy Métal depuis toujours, je joue de la Guitare dans un groupe de Rock.


Il y a 6 ans je me suis converti à la religion catholique et j'ai pris conscience de la violence de la haine qu'inspiraient certains groupes de Métal. Ils sont capable juste avec leurs musique de détruire un jeune non-averti en le plongeant dans une culture de mort, et le mener petit à petit vers la pornographie, les drogues, la perversion, la dépression, la haine de l'autre, le suicide...

J'ai baigné dans cette culture pendant des années et j'ai été détruit au plus profond de mon être. Le souvenir de cette souffrance est encore présent en moi et on imagine pas à quel point l'amour du Métal peut être destructeur. On ne vois pas la chose venir et un jour la destruction est si complète qu'il ne reste que le suicide.

La foi catholique et ma conversion m'ont permis de sortir de cet engrenage et de tout reconstruire.

Aujourd'hui, je suis marié, j'ai deux enfants de 1 et 2 ans et je travaille comme Ingénieur.

Je n'ai pas pour autant abandonné ma passion pour la gratte et le Heavy Métal mais je l'écoute avec vigilance.

Tous les groupe de Métal ne sont pas forcément mauvais. mais les groupes sataniques et néo-nazi sont à exclure à tout prix!

 

b)  Voilà jour pour jour 2 ans que Dieu m'a sortie des enfers dans lesquels je m'étais laissée tomber.


Trois ans auparavant, je suis tombée amoureuse d'un jeune passionné par le "métal". Sa vie tournait autour de cette musique et de toute l'idéologie l'entourant. Je dois dire que les métalleux sont pour la plupart des personnes en quête de valeurs telles que l'honnêteté, l'honneur et ont une certaine morale. Toutefois, ils éprouvent le besoin de rejeter la société et finissent par se croire supérieurs aux autres. Pour ma part, je n'entrais pas dans cet univers qui pourtant me fascinait tant il est puissant.

Après quelques années, j'ai décidé de rompre avec ce garçon, et ce fut le top-départ pour l'enfer. Le plus souvent, lorsque le chagrin vous submerge, il est plus facile de laisser la colère vous envahir. C'est ce que je fis. Je passais mes journées à écouter du Métal Symphonic ou du Heavy métal (Nightwish, Within Temptation, Manowar...etc). En général, je n'aimais pas du tout les chansons violentes, mais par contre je me laissais comme envouter par celles qui étaient mélancoliques et du genre romantiques (cimetières, univers elfique, sentiments obscurs). Les voix d'opéra des chanteuses me lacéraient littéralement le cœur, et ne firent qu'accentuer ma peine. Ce n'est pas en chantant la mort, qu'on peut la vaincre.


Ensuite, j'en vins à me haïr d'une telle manière que la moindre parcelle de mon corps me faisait horreur, je me vomissais du plus profond de mon cœur. Puis, de là, je me mis à détester Dieu. Ma haine était telle que je ne supportais plus aucune conversation sur l'Eglise, Dieu, ou la Sainte Vierge. Aller à la messe chaque dimanche me rendait malade. Je ne supportais plus mes parents, et les disputes avec mon père étaient quasi quotidiennes.
Personne ne voyait ma souffrance, personne ne réalisa que je sombrais jour après jour dans les ténèbres. Alors je commençais à m'habiller de noir, et à me maquiller les yeux de manière prononcée. Mes vêtements étaient comme le reflet de mon cœur; je me sentais provocante, forte et protégée.
Mon dégoût de moi-même s'accentua tant, que je passais mes soirées enfermée dans ma chambre à écrire des poèmes sombres, à écouter du métal. Je retardais toujours plus le moment de m'endormir car alors, les angoisses s'emparaient de ma tête et de mon cœur. Et là, dans le silence, je hurlais mes angoisses, en m'étouffant dans mon oreiller. Jusqu'à ce que je trouve un moyen ou plutôt une fuite plus efficace pour me calmer : l'automutilation.


Il est difficile de comprendre les gestes d'une personne qui trouve du réconfort et du plaisir dans la scarification : on va dire que se blesser libère de toute pensée négative, et que le fait de contrôler sa souffrance physique (contrairement à la souffrance morale) rassure. Enfin... rassure 5 minutes. Cette maladie qu'est l'automutilation, est comme le seul moyen de fuir sa propre folie. Car je devenais folle.


En avril 2009, des amis m'emmenèrent avec eux vivre le Triduum pascal, dans une communauté religieuse. J'avoue que je n'y allais que pour être en présence de leur famille. Vivre 3 jours au milieu de familles catholiques et assister à tous les offices religieux fut pour moi un vrai calvaire, surtout que l'on insistait auprès de moi pour que j'aille rencontrer un prêtre dans la Confession.


Mais Dieu m'attendait. Le Samedi Saint, je pris la décision de confesser 3 petits péchés afin de faire comme tout le monde.... je suis restée 30 minutes dans le confessionnal ! A peine entrée, et à genoux, mon cœur s'est comme ouvert d'un coup, les mots et mes larmes purifièrent mon âme et le prêtre me rendit l'espérance : "Ma fille, tu as du prix aux yeux de Dieu, IL T’AIME, quitte tes vêtements de tristesse.


Dès lors, le Seigneur me donna toutes les grâces nécessaires pour sortir des griffes de Satan : j'ai mis 9 mois à cesser d'écouter du métal et Visual-Kei (métal japonais), 1 an à cesser de me vêtir de noir, et je continue encore aujourd'hui à avancer, avec l'aide d'un prêtre. Car, il ne faut pas rester seul dans ce genre de combat : Satan revient sans cesse à la charge.
A présent, je réalise combien mon âme est fragile, mais purifiée de toute haine de Dieu et de moi-même.

Gloire à Dieu !


Pour terminer, il est important de réaliser que les styles gothique et métalleux ne sont pas simplement des modes passagères mais la marque d'un plus grand mal. Les jeunes vous diront en riant qu'ils ne font rien de mal et que leurs chansons ne sont que provocation. Mais en réalité, le Grappin s'approprie leurs peines, et les attire en leur faisant croire qu'ils appartiennent à une élite, à un monde à part. Il n'y a donc pas de doute ! Le métal (qu'il soit dit chrétien ou autre) n’est pas de Dieu."

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 06:30
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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 06:30

          I.  

U2.JPGJe poursuis mon topo dont le fil est ici

"Le Barde"

         CONCLUSION 1

 

A.Quelques éléments de discernement

 

Comment discerner une bonne d’une mauvaise musique ?

-          L’émotion musicale : la musique nous pousse-t-elle à la sensualité, à la violence, à l’arrogance, au repli sur soi, en devient-on dépendant ?

-          Le clip : le mieux est souvent de ne pas les regarder…mais il peut donner une idée.

-          Le style de vie de l’artiste ou du groupe

-          La chanson proprement dite, son rythme et ses paroles

-          La pochette-couverture de l’album

Attention aussi, car un bon artiste peut faire une mauvaise chanson, tout comme un mauvais artiste peut faire une bonne chanson.


B.Concrètement

Concrètement, cela signifie donc, que l'on soit chrétien ou pas, qu'on ne peut pas tout écouter. On ne peut pas écouter de chansons directement anti chrétiennes, bien entendu. Il ne peut pas non plus écouter de chansons qui conduisent à l’impureté, ou ont des paroles qui vont dans ce sens. On ne peut écouter des chansons qui prônent la révolution, le désordre ou l’anarchie. On doit éviter soigneusement les musiques violentes qui ne peuvent pas lui faire du bien. Et même d’ailleurs, si elles ne semblent pas lui faire de mal. Si une musique est mauvaise, même si elle n’a pas d’influence, ce n’est pas une raison pour l’écouter, d’autant plus que, justement, il est très difficile de mesurer l’influence réelle d’une musique. On ne peut pas dire « moi ça ne me fait rien ».

Evidemment, cela demande de faire un tri. Evidemment, cela demande de ne pas faire comme tout le monde, de ne pas écouter ce que tout le monde écoute.


D’autre part, je pense qu’il faut faire attention au danger de s’identifier à des personnes qui sont loin de le mériter. Par leur réussite, leur argent, leur célébrité, les stars dont nous écoutons les chansons ont une certaine aura, un certain charisme, un pouvoir d’attraction qui peut être fort. Nous serons toujours attirés par le côté provocateur, libertaire, débridé, et d’autant plus si tout cela est véhiculé par le musique qui peut sembler bonne. Il est nécessaire de prendre du recul par rapport aux artistes, notamment en étudiant leurs vies et leurs mœurs, qui sont souvent loin d’être des exemples : drogues, suicides, divorces, infidélités, trahisons, voire meurtres. Le monde du show-biz est assez pourri il faut bien le dire. D’où le danger de s’identifier à lui (je pense aux posters, aux tee-shirts, aux modes vestimentaires…).


Problème aussi de l’écoute unique du rock : c'est comme quelqu'un qui ne mangerait que des pâtes. C'est bon les pâtes, surtout avec du gruyère. Mais à force, ça peut déformer le goût. On ne peut pas se contenter de mâchonner des malabars toute sa vie, il faut savoir passer à des aliments plus élaborés.


Objection : Oui tout ça ce n’est pas faux. Mais bon, ça ne va pas m’empêcher de continuer à écouter ma musique. Ce n’est pas le simple fait d’en écouter un peu qui me fera du mal.  Comment répondre ?

 

Il me semble que c'est assez simple. Si on vous proposait un peu de poison, sous prétexte qu’un peu ne peut pas faire de mal, vous n’irez pas en prendre. Beaucoup de personnes font très attention aux choses que l’on appelle « cancérigènes » ; c'est un petit peu la même chose. On sait que cela ne peut pas faire de bien, on ne sait pas jusqu'à quel point, mais on sait que cela ne fait pas de bien.


Mais il y a plus. Non seulement les musiques que j’ai décrites comme étant mauvaises peuvent faire du mal, sans que l’on sache précisément quoi ; mais, de plus, elles peuvent aussi empêcher de faire certains biens, en freinant les bonnes inspirations, les bonnes envies, en retardant le développement de la personnalité, en repliant sur soi-même, en rendant parfois un peu violent. Histoire d’une petite action qui peut en produire dix mille, et d’une mauvaise action qui peut également en produire dix mille.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 06:30
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"Le Barde"

C.Rock et culture
1)    Rock et sexualité

CCM 127_8 : Deborah Harry (Blondie) : « J’ai toujours pensé que l’ingrédient principal du rock est le sexe, les vraiment bons concerts le montrent. Le sexe et le culot, je pense vraiment que le rock est fait pour ça ». John Oates : Rock’n’roll is 99% sex ».

129 : « Curieusement, certaines personnes interrogées, quand on leur demandait pourquoi elles aimaient les Stones, répondaient ‘parce qu'ils sont sexy’. En l’occurrence, ‘ils sont’ ne fait pas nécessairement référence à la beauté virile de Mick, Keith ou même Bill ou Charlie. Cela fait référence, plutôt, au son des Stones, à la totalité de la composition et du rythme, à la façon dont la musique frappe le corps et les hormones instantanément ».

« Le rôle du chanteur, qui n’a pour accessoire qu’un micro, se prête parfaitement au jeu de l’envoûtement sonore. La musique l’entoure, puis le pénètre et l’envahit complètement jusqu'à lui faire atteindre parfois un état identique à celui que procure la drogue. L’assise rythmique et la prédominance des sons graves se conjuguent pour cette invasion musicale du corps : l’audition ne se fait plus seulement par l’oreille, mais aussi par le ventre et tout le tronc, la vibration de chaque son étant ressentie comme un choc.

Devant ce phénomène la réaction d’opposition devient très difficile : les forces ne sont plus à égalité. Peu à peu, le halètement des sons transperce l’auditeur, même si c'est lui qui en est la source, et le fait pénétrer dans le cocon de la musique. En effet, l’esprit n’a plus besoin de faire une démarche difficile ; le corps, à qui l’on s’adresse directement, établit une corrélation entre tous les niveaux de l’être. Par là, se découvre la phase libératrice totale qui autorise toute attitude physique sur scène, comme parmi le public. L’importance de la sexualité dans la pop-music, en tant que véhicule, apparaît alors nettement » (HT 91).

(Cette sexualité du rock viendrait de séquence d’excitation puis de relâchement des basses et de la batterie, imitant la sexualité masculine).

Dans la musique occidentale, le rythme est traditionnellement perçu comme plus physique que les autres éléments musicaux, et les rythmes sont moins endiablés que dans d’autres cultures. L’infusion de musique africaine ou noire a souvent été vue comme sexuelle et physique.

Il n’est pas facile de se faire une idée juste de tout cela.

Mais il y a des choses indéniables. A l’heure actuelle, beaucoup de chanteuses surfent sur une vague d’érotisme pour vendre leurs disques. Et, depuis les origines, on peut dire qu’une grande partie de la production rock a été entaché d’érotisme, de révolution sexuelle. On le voit dès Elvis Presley. Cela pouvait être relativement caché ou discret à l’époque, cela ne nous choque plus trop vu le monde érotisé qui nous entoure, mais c’était à l’époque une atteinte directe à la pudeur. Les clips sont désormais à la limite parfois de la pornographie.

Je pense qu’il n’est pas prouvable que cette perversion sexuelle véhiculée par le rock lui soit liée intrinsèquement, notamment parce que beaucoup de groupes et beaucoup de chansons ne sont pas concernés. Mais il faut en tout cas être attentif à cela.

2)    Rock et révolution

« Le rock est quelque chose de plus que de la musique ; il est le centre énergétique d’une nouvelle culture et d’une jeunesse révolutionnaire » (Revue Rolling Stones, cités par Alberto Boixados dans La Renvocaion cristiana del arte, éd. Areté, p. 45).

« Le rock a marqué le début de la véritable révolution », écrit l’anarchiste Jerry Rubin.

« Le rock est avant tout une attitude, une manière d’affronter la société, qui transcende rythmes et mélodies », affirme Louis Antonio Mello, directeur d’une station de radio brésilienne.

« Tout rock est révolutionnaire » (revue Time).

« La rébellion est à la base de notre groupe : les jeunes nous considèrent comme des héros parce que leurs parent nous haïssent » (Alice Cooper).

« Ce qui nous intéresse, c'est la révolte et le désordre » (Jim Morrison, The Doors).

« Les Rolling Stones ont tant contribué à la transformation des mœurs de leur génération que les sociologues du futur affirmeront qu’ils ont confirmé la critique de leurs opposants par leur vie de vagabonds destinés à ruiner progressivement la civilisation occidentale par la drogue, la musique, la perversion sexuelle et la violence » David Dalton, journaliste.

Pour comprendre ce phénomène, on pourrait dire un petit peu la même chose que pour le rock et la sexualité. Depuis le début, le rock a été contestataire ; cependant, il y a aussi des groupes qui n’ont pas été contestataires. Mais le mouvement général a été contestataire ; je dis a été, car il n’y a plus grand-chose à contester à l’heure actuelle.

Il faudrait dire plus que contestataire, il faudrait dire révolutionnaire, comme l’on montré les citations, et comme bien d’autres citations pourraient encore le montrer.

3)    Rock et antichristianisme

Surtout le métal, mais aussi dès le début du rock, et un peu partout (Lady Gaga, Mylène Farmer, Madonna). Je dis antichristianisme pour être plus large que le satanisme. Quand des chanteuses comme celles citées ci-dessus ridiculisent la foi, ou utilisent des symboles chrétiens dans des mascarades érotiques, ce n’est pas forcément du satanisme (ça peut, mais pas forcément), mais c'est en tout cas de l’antichristianisme.

Ici, il faut être très méfiant, car le satanisme ou l’occultisme s’infiltre facilement un peu partout. L’argument de la révolte, du non conformisme, de la volonté de choquer n’est pas suffisant non plus.

Autrement dit, le rock a servi d’instrument de propagande pour la libération sexuelle et pour la révolution tout court. Donc, quand on se sert d’un tel instrument, il faut être prudent, ça paraît logique et normal. Ecouter une musique qui a servi à de tels débordements demande au moins un certain recul. Car, je l’ai dit, toute musique a une répercussion sur la personne, ce qui est chanté se communique peu à peu à l’esprit, beaucoup plus efficacement que ce qui n’est que parlé ou pensé.  En tant que chrétien, il ne me paraît pas possible d’écouter les hymnes phares de toute une génération de libertaires.


Il me semble donc que la Révolution a pris le contrôle du rock, et ce dès ses débuts, pour en faire un moyen de propagande révolutionnaire.

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 06:30
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"Le Barde"

3)    Effets spéciaux

On retrouve ces effets dans toute leur splendeur principalement dans les boîtes de nuit et les concerts, mais aussi dès que la musique est très forte. Enumération des effets spéciaux propres au rock, qui « ont pour but d’accroître l’impact sonore et d’exacerber les sens » : on ne peut qu’être d’accord.

Distorsion ; pédales fuzz, wah-wah, etc… ; volume ; notes suraigües (pas propre au rock) et larsen ; micro ; lumières. Je n’évoque ici que des effets qui sont en rapport avec la musique. Ils sont éloquents. Tous contribuent à pousser l’excitation des sens à son paroxysme.

Tout cela est spécialement exacerbé bien évidemment lors des concerts et dans les boîtes de nuit où les effets sont portés à leur comble, mais aussi dès que la musique est forte.


Le volume du son provoque une mise en veille du cerveau. Le son inonde toute la personne au point d’arriver à une fuite psychique de la réalité, comme pour les drogues.


On sait tout ce que cela peut engendrer en terme de violence, de personnes piétinées pendant des mouvement incontrôlés d’une foule plus ou moins en transe. (cf. Slipknot, Cannibal Corpse)


« Dans un article sur « Liturgie et musique » (Communion n°13, janv. fèv. 1988), il est ainsi évoqué  la musique rock :

« (…) Pour que l’humanité dépasse ses limites – désir qui polarise la soif d’infini propre à l’homme –, il faut recourir à la folie sacrée, au déchaînement du rythme et de ses instruments. Ce genre de musique abat les barrières de l’individualité ; l’homme s’y libère du poids de son être conscient. La musique devient extase, libération hors du moi, fusion dans le tout. Nous assistons aujourd’hui au retour profanatoire de ce genre de musique avec le rock et la musique « pop », dont les festivals constituent un anticulte de même veine : désir de destruction, suppression des barrières du quotidien et illusion de salut dans la libération hors du moi, dans l’extase déchaînée par le bruit et la masse humaine. Il s’agit de pratiques de délivrance, apparentées dans leur forme à la délivrance par la drogue.... Il est donc parfaitement logique que, dans ce domaine, se diffusent aujourd’hui des cultes et des musiques sataniques de plus en plus nombreux, dont on n’a pas encore assez pris au sérieux la dangereuse puissance de dislocation et de dissolution délibérées de la personne (…) ». FC 562, jeudi 30 octobre 1988, p. 46.


« La musique « rock » et ses dérivés, en particulier aujourd’hui la techno, qui sont les vecteurs de passions élémentaires et qui, dans les grands festivals, développent un caractère culturel, jouant même le rôle d’un anti-culte par rapport au culte chrétien. Pris dans le mouvement de la foule, soumis à l’ébranlement du rythme, du bruit et des effets de lumière, les participants se sentent pour ainsi dire libérés d’eux-mêmes. Dans l’extase provoquée par l’annihilation de toute barrière et la chute de toute inhibition, ils déchaînent en quelque sorte les forces élémentaires de l’univers, dans lesquelles ils finissent par se faire engloutir » (Esprit de la liturgie, p. 119-120).

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 06:30
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"Le Barde"

B.Les éléments contingents du rock
1)    Les textes

La musique est en rapport étroit avec le texte.


Chez certains groupes « les thèmes les plus fréquents sont : la drogue, la violence et le sexe sous toutes leurs formes, la rébellion contre tout ordre établi ». « Leur qualité, sans compter les yeah, les hurlements, etc., oscille entre l’horreur et la nullité, quand ils ne tombent pas dans le blasphème ». « Une musique s’adapte parfaitement à ces thèmes, et c'est la seule : le rock. La musique classique, dans l’ensemble de son histoire, ne s’est jamais mise au service d’une telle dépravation ».


Mais Brassens et les chansons paillardes ? Carmina Burana ne chante-t-il pas des textes très douteux ? Certaines chansons folkloriques ne sont-elles pas des chansons paillardes, ou des chansons à boire ? On dit aussi que la Flûte Enchantée est un opéra maçonnique.


S’il est donc évident que beaucoup de chansons rock contiennent de mauvaises paroles, cela ne tient pas nécessairement au genre lui-même, puisque toutes les chansons n’en contiennent pas, et que d’autres genres peuvent en contenir.


De bons textes n’excusent pas une mauvaise chanson, et ce d’autant plus que la musique a souvent plus de puissance que les textes, qui sont parfois incompris. Il ne suffit donc pas d’introduire des paroles chrétiennes dans du hard rock pour le rendre acceptable.

2)    Les messages subliminaux

Réf : « Musique moderne, danger et conséquence », Benoît Lambinet, Résiac.


Message subliminal : « le message subliminal permet à travers une musique, de véhiculer un message inaudible à l’oreille humaine. La partie inconsciente de l’homme, le subconscient, capte le message, le décode, le reconstruit pour le transmettre par la mémoire au « moi » conscient. C'est véritablement une attaque sournoise que l’on dirige contre l’esprit de l’auditeur, qui ne se rend pas compte de cette forme d’agression. On agit sur « l’être » mais pas sur la conscience. Suivant la réceptivité de chacun, c'est-à-dire en fonction de son environnement (bonne entente familiale, vie sainte et équilibrée…), sa personnalité, sa prédisposition…, le message subliminal aura plus ou moins d’influence, d’impact sur l’auditeur. Par exemple : il se peut qu’un message subliminal incitant à consommer de la drogue, n’influencera pas, voire jamais une personne quelconque. Par contre, un autre message destiné à la perversion sexuelle sera « capté » tout de suite par cette même personne. Sans savoir pourquoi, elle se sentira « poussée » à agir dans ce sens ».


Problèmes : vérification impossible. Influence invérifiable. Messages en anglais captés par des auditeurs d’une autre langue ? « Celui-ci n’a pas besoin d’être dans la langue de l’auditeur, les mots ayant une réalité dans un monde spirituel et une action au-delà de notre propre langue sur notre subconscient » ?!. « Certains exemples de musiques passés à l’envers (qui par hasard rencontrent de vifs succès auprès des jeunes) montrent que la construction subliminale n’est pas accidentelle. Elle est voulue, intentionnelle, travaillée avec méthode, ceci dans le but de déclencher chez les auditeurs des réactions aussi diverses que pernicieuses ». Exemples précis ? Faits précis ?


« Même s’il est difficile de démontrer rationnellement l’efficacité du message subliminal sur l’auditeur ; on ne peut nier ni son existence (à voir, nda), ni son influence sur l’homme et ce, pour 3 raisons :

 - pourquoi utilise-t-on depuis des dizaines d’années et encore aujourd’hui cette technique, si elle était avérée être inefficace sur l’individu ? ( de fait on ne l’utilise plus. Et est-ce vraiment un argument ? Si elle était réellement efficace, on pourrait le montrer ; de plus, l’argument prend pour départ précisément le fait à prouver, c'est-à-dire l’efficacité et l’existence de ces messages)

– pourquoi s’obstiner à dissimuler des messages subliminaux s’il n’y avait aucun résultat ? (même argument que précédemment !)

– la suggestion subliminale est également présente dans le monde audiovisuel, qui utilise l’image subliminale. (toujours par un argument) ».


« On peut introduire dans une musique, un signal à fréquence très haute (ultra-sons). Lorsque le cerveau est stimulé de façon prolongée par ce signal, il peut en résulter une réaction biochimique spécifique dans le cerveau. Par exemple, la sécrétion d’une substance, l’endomorphine, qui produit à peu près le même effet qu’une drogue (morphine) mais elle est naturelle car sécrétée par le cerveau. La réaction va procurer une sensation de bien-être étrange. La drogue sera le prolongement naturel de cet état ». Pourquoi pas ! Mais, encore une fois, où sont les faits ? (les soulignements sont de nous).


A retenir : des messages subliminaux, il est à peu près sûr qu’il y en a. Quelle est leur influence réelle, personne ne le sait ; elle est vraisemblablement négligeable voire inexistante pour la plupart des personnes.

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 06:30
250px-Metallica at The O2 Arena London 2008Je poursuis mon topo dont le fil est ici

"Le Barde"

2)    L’Harmonie

« L’harmonie du rock se limite, en général, à trois ou quatre accords, qui reviennent sans cesse » ; sans doute. « L’harmonie, dans le rock pris en général, consiste et se limite en l’usage d’accords essentiellement dissonants ou appauvris, en nombre restreints et inlassablement répétés ».

 

 La pauvreté de la mélodie demande aussi parfois une richesse harmonique, pour compenser ( cf musique Johnny et Beyoncé à 1'20 )

Il est très vrai que le rock est fondé sur quelques accords. Mais on parle ici de rock au sens strict. Les musiques rock, en général, peuvent faire intervenir d’innombrables accords, des harmonies très différentes et très riches, de très nombreux instruments. Encore une fois, il en est du rock comme de la musique populaire : que l’on consulte un livre de partitions de musique folklorique, on constatera que le nombre d’accords est souvent bien inférieur…

 

Il en va donc de l’harmonie comme de la mélodie : en général, leur niveau est largement inférieur à celui de la grande musique classique, même si certains morceaux font exception. Mais cela suffit-il à disqualifier le rock ? Nous ne le pensons pas.

3)    Le Rythme
 C'est lui qui concentre et justifie la plupart des attaques.

« La nature autour de nous est remplie de rythmes : les saisons, les battements du cœur, le pas-trot-galop (…) Ils constituent un élément important de l’ordre et de la beauté de la création ».

« A la différence de l’harmonie, le rythme atteint l’homme dans la partie inférieure, corporelle de son être. Le corps humain est mû par le rythme, qui le fera danser, battre des mains, marcher au pas cadencé, « vibrer » ou, au moins, bouger le pied en mesure. Trop valorisé, il étouffera la mélodie et l’harmonie ; violent, il les détruira en voulant se les assimiler ».

Dans de très nombreux morceaux, et dans les morceaux proprement rocks, la batterie joue un rôle important, elle est quasi irremplaçable « et impose un rythme constant, fortement marqué, et pesant. Il est obstiné, essentiellement répétitif, appuyé, amplifié par une basse qui le suit aveuglément », sauf chez les batteurs et les bassistes de talent.

Or, le rythme s’adresse à la partie inférieure, animale, de l’homme. La mélodie s’adresse à l’intelligence, et l’harmonie à la sensibilité. On retient la mélodie avec la mémoire, et le rythme est suivi instinctivement par le corps. Si ce rythme, comme cela arrive souvent, est très présent, s’il supplante la mélodie et l’harmonie ou si, tout simplement, il est violent, endiablé (et cela ne concerne pas nécessairement que le rock), c'est la partie animale de notre corps qui sera valorisée, qui passera au premier plan. Quant à l’intelligence, au second plan, elle risque de passer en mode veille, voire même d’être aveuglée. (Certains évoquent aussi les répercussions que peut avoir les basses sur les pulsions sexuelles)

 

Le rythme élevé de beaucoup de musiques rock est donc un élément non négligeable, d’autant plus qu’il est très généralisé. Il faut donc y être très attentif, car les barrières ont vite fait de tomber. En ce sens, cet effet désinhibiteur du rock peut ressembler à celui de l’alcool : il ne faut pas en prendre trop, à trop forte dose.

Attention aussi : dans nombre de chansons, la batterie est absente ou discrète, le rythme se faisant plus léger. Le rythme n’est pas mauvais en soi.

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 06:30

image-rock.jpg

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"Le Barde"


TENTATIVE D'ANALYSE DES ELEMENTS DE LA MUSIQUE ROCK

A.Le rock en lui-même
1)    La Mélodie

Bach ou Pink Floyd (1): « Dans 99 % des cas, la mélodie est d’une hallucinante pauvreté. Cet élément essentiel de l’art musical n’est pas important dans le rock. La reine de la musique n’y est plus qu’une misérable servante ». « Très souvent, du reste, la mélodie d’un rock n’aboutit pas à un point terminal ; le final ne se prépare pas, car il n’y a rien à préparer. La conclusion se fera en une explosion de bruit, ou, très souvent, consistera à répéter une phrase ou une série de notes. Une diminution progressive du volume, si vous écoutez un disque, ou les cris hystériques du public finiront par interrompre le morceau de rock ».


Il y a beaucoup de cas où ces remarques sont justifiées, notamment pour le « rockabilly ». Mais il y a aussi beaucoup de cas où ces remarques sont parfaitement injustifiées. En soi, la musique rock n’est pas pauvre mélodiquement, il faut savoir ce que l’on y met. C'est d’ailleurs la même chose pour toute musique.

Il reste vrai qu’un grand nombre de mélodies, surtout à l’heure actuelle, sont d’une pauvreté sans nom. Il faut donc remarquer ici que le rock ne prétend pas toujours être de la grande musique. Il est une musique populaire, et comme toute musique populaire il est parfois pauvre. On trouve en fait de tout dans le rock : du pire au meilleur. Cela se vérifie pour les mélodies.


La mélodie peut aussi être mauvaise en soi, c'est-à-dire être languissante,  sensuelle, violente. Il me semble que certains sons proférées par les chanteuses en particulier ne sont pas dignes d’être écoutés, et sont même dangereux ; on l’a vu tout à l’heure avec Madonna. D’autre part, les cris violents de certains groupes de métal ou autres ne participent pas vraiment à élever l’homme, ou même tout simplement à le divertir, ou à l’amuser. Ils ne font que l’abrutir, le rendre brute, c'est-à-dire bête, comme une bête. Ou l’avilir. Ce sont les deux excès que l’on retrouve le plus souvent dans la musique rock : sensualité et violence (Cf. Slipknot, Heretic Anthem).

Une troisième dérive, plus subtile, est à noter. C'est ce que l’on appelle les musiques « planantes ». Certaines musiques nous font sortir de nous-mêmes, tomber dans une sorte d’extase, parce qu'elles imitent d’une certaine manière les effets de la drogue. Voilà par exemple les commentaires que l’on pouvait lire sur une vidéo de youtube présentant une musique des Pink Floyd : "our sweet, thanks. Its just this song, it really lets your mind drift ? away to where ever you want to be, it can take you anywhere, you can be what ever you want to be, thats what makes it so unique..." “I'm quite capable of hallucinations without requiring mind-altering substances. Remember? kiddies, natural insanity saves you lots of money on illegal drugs!"
 

 Cette chanson permet à votre esprit d’être poussé là où il veut être, elle peut te prendre n’importe où, tu peux être où tu veux, c'est cela qui la rend unique. Je suis presque capable d’hallucinations sans avoir besoin de substances altérant le cerveau. Souvenez-vous les enfants, des folies naturelles vous font économiser beaucoup d’argent sur les drogues illégales ! » (cf. PF : Shine On Your Crazy Diamonds et Hey You).
 

Certains solos vont en effet très loin dans les aigus, et peuvent provoquer une sensation qui se rapproche de celle du « trip » des stupéfiants. Il faut bien entendu faire une distinction nette ; mais la musique peut devenir une sorte de défouloir ou de refuge pas forcément très sain, et devenir ainsi une addiction. « Comme d’autres esprit voguent sur la musique » (2). Il faut cependant noter que ce type de « trip » musical est commun à toutes les musiques.


 (1) Bach ou Pink Floyd est le nom d’un petit opuscule aux éditions du Sel.

 (2) : Citation d’un poème de Baudelaire

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