Ne ratez pas la Padre Cup du 7 juin 2010
LES YEUX OUVERTS
Etre (in)formé, c'est être libre !
Un beau témoignage, parmi beaucoup d'autres, dont nous nous faisons l'écho, en ces temps de discrédit jeté sur l'église et d'opprobres sur les prêtres en cette année sacerdotale. Alleluia !
"Mes parents en ont été heureux. Mais ce n’est pas seulement parce que cette idée leur plaisait que j’ai eu à discerner ma vocation… Aîné de 4 enfants (j’ai 3 sœurs), j’aurais pu prendre la suite de mes parents dans la ferme familiale et fonder un foyer.
La question d’être prêtre m’a rejoint dès la fin de l’école primaire et j’ai passé mon baccalauréat pour entrer au séminaire. Accompagné par le Service Diocésain des Vocations, j’ai pu creuser la question avec d’autres et dans la prière. Mais – les voies du Seigneur étant insondables –, je ne suis rentré au séminaire qu’après avoir effectué une année universitaire à la faculté des Sciences, une année de service militaire et deux années au guichet d’un bureau de Poste.
Au séminaire, de 1991 à 1997, j’ai pu discerner l’appel de Dieu et ma réponse à cet appel. Pendant ces années, j’ai remis ce discernement entre les mains de l’Église. Puis, lorsque je lui ai indiqué ma disponibilité pour l’ordination diaconale puis presbytérale, l’évêque m’a appelé à être diacre puis prêtre. Je ne le regrette pas ; j’en suis heureux.
Je ne suis pas le prêtre que j’ai rêvé d’être, mais ce que je vis est plus beau encore que ce que je pouvais imaginer. C’est plus dur aussi… Mais je crois qu’il en est de même pour d’autres chemins vocationnels comme celui de la vie religieuse ou de la vie conjugale et parentale.
Comme prêtre, il m’est donné de rencontrer des personnes très différentes : diversité de situations familiales, diversités de milieux socio-professionnels, diversité de générations, diversités de sentiments d’appartenance à l’Église, … Toujours, je suis appelé à être disponible pour écouter et, parfois, pour éclairer ou réconforter. Lorsque la fatigue se fait sentir – à certaines heures –, il m’est donné d’éprouver la tendresse de Dieu à mon égard, celle-là même dont je dois témoigner contre vents et marées, malgré certains agacements ou certaines impatiences…
J’ai la chance d’être chrétien avec vous et d’être prêtre pour vous. J’ai la joie de pouvoir compter sur votre prière et votre amitié fraternelle. Ma solitude est riche de rencontres vécues.
Je rends grâce au Seigneur pour la confiance dont je bénéficie de votre part et de la part de l’Église. Et je souhaite que d’autres, parmi vos fils, vos frères ou vos amis, aient le bonheur d’être prêtres".
Benoît XVI, lors de la messe avec les membres de la Commission biblique internationale, a consacré son homélie au primat de l'obéissance à Dieu et au vrai sens de la pénitence et du pardon dans la vie chrétienne. Rappelant les paroles de Pierre devant le Sanhédrin, plutôt obéir à Dieu qu'aux hommes, il a dit :
"On parle souvent aujourd'hui de la libération de l'homme, de sa pleine autonomie et par conséquent de sa libération de Dieu... Cette autonomie est un mensonge ontologique, car l'homme n'existe pas par lui même, ni pour lui même. C'est aussi un mensonge socio-politique car la collaboration et le partage des libertés est nécessaire. Et si Dieu n'existe pas, s'il demeure inaccessible à l'homme, l'ultime instance est le consensus majoritaire, qui a le dernier mot et auquel tous doivent obéir. Le siècle dernier a montré que le consensus peut être celui du mal. Sa soi-disant autonomie ne libère pas l'homme".
Puis le Pape a rappelé que "les dictatures ont toujours été contraires à l'obéissance envers Dieu. Les dictatures nazie et marxiste n'admettaient rien au-dessus du pouvoir idéologique... Aujourd'hui, si, grâce à Dieu, nous ne vivons plus en dictature, nous subissons des formes subtiles de dictature, un conformisme selon lequel il faut penser comme les autres, agir comme tout le monde. Il a aussi des agressions plus ou moins subtiles contre l'Eglise, qui montrent combien ce conformisme représente une véritable dictature".
Il a alors reconnu qu'on a presque peur de parler de la vie éternelle. "Parlons de choses utiles au monde, montrons que le christianisme peut l'améliorer, mais que son but est la vie éternelle, qui dicte les critères de l'existence... Il faut donc avoir le courage et la joie de dire la grande espérance qu'est la vie éternelle, la vraie vie, d'où vient la lumière éclairant ce monde. La pénitence est donc une grâce. C'est une grâce que de reconnaître ses péchés, de reconnaître avoir besoin de renouveau, de changement, de transformation de soi-même".
"Je dois dire que les chrétiens, encore récemment, ont souvent évité le mot de pénitence, qui leur apparaît trop fort. Aujourd'hui, sous les attaques du monde qui parle de nos péchés, nous voyons que faire pénitence constitue une grâce. Nous voyons combien il est nécessaire de reconnaître s'être trompé. S'ouvrir au pardon, s'y préparer, permet la conversion. La purification et la transformation que sont la pénitence sont aussi une grâce car le renouveau vient de la divine miséricorde".
Réunis à Lourdes pour l'Assemblée de la Conférence épiscopale, les évêques de France ont écrit une lettre au Saint-Père. Extrait :
"Nous constatons aussi que ces faits inadmissibles sont utilisés dans une campagne pour s'attaquer à votre personne et à votre mission au service du corps ecclésial. Nous souffrons tous de ces procédés indignes et nous tenons à vous dire que nous portons avec vous la peine que provoquent les calomnies qui vous visent et nous vous renouvelons l'expression de notre communion et de notre soutien."
L'intégralité de cette lettreExtrait :
"Vous avez trahi la confiance placée en vous par de jeunes innocents et par leurs parents. Vous devez répondre de cela devant Dieu tout-puissant, ainsi que devant les tribunaux constitués à cet effet. Vous avez perdu l’estime des personnes en Irlande et jeté la honte et le déshonneur sur vos confrères. Ceux d’entre vous qui sont prêtres ont violé la sainteté du sacrement de l’Ordre sacré, dans lequel le Christ se rend présent en nous et dans nos actions. En même temps que le dommage immense causé aux victimes, un grand dommage a été perpétré contre l’Eglise et la perception publique du sacerdoce et de la vie religieuse.
Je vous exhorte à examiner votre conscience, à assumer la responsabilité des péchés que vous avez commis et à exprimer avec humilité votre regret. Le repentir sincère ouvre la porte au pardon de Dieu et à la grâce du véritable rachat. En offrant des prières et des pénitences pour ceux que vous avez offensés, vous devez chercher à faire personnellement amende pour vos actions. Le sacrifice rédempteur du Christ a le pouvoir de pardonner même le plus grave des péchés et de tirer le bien également du plus terrible des maux. Dans le même temps, la justice de Dieu exige que nous rendions compte de nos actions sans rien cacher. Reconnaissez ouvertement vos fautes, soumettez-vous aux exigences de la justice, mais ne désespérez pas de la miséricorde de Dieu"
La mort et l’au-delà : Que dire ? Que croire ?
Conférence à l’église Notre Dame de Clisson (44),
Vendredi 12 mars 20h30
Depuis toujours l’être humain s’interroge : qu’est ce que la mort ? Y a-t-il quelque chose après la mort ?
La paroisse Sainte Marie du Val de Sèvre organise une conférence sur ce thème le vendredi 12 mars 2010, à 20 h 30 à l’église Notre Dame de Clisson.
Elle sera animée par le père Paul PREAUX, responsable de la basilique de MONTLIGEON dans l’Orne, qui expliquera les positions de l’église catholique sur ces questions, dont il est un spécialiste reconnu
Entrée libre et gratuite. L’église sera chauffée.
Un site Internet consacré aux nouvelles persécutions subies par les chrétiens a été lancé le 25 janvier à l'initiative de la Catholic Radio and Television Network (CRTN) et de l'association Aide à l'Eglise en détresse (AED). Il s'agit de « Là où Dieu pleure » qui rapporte les témoignages d’agents pastoraux dans des zones à risque.
Le site est en anglais « Where God Weeps - the suffering Church in focus », (« Là où Dieu pleure, mise au point sur la souffrance de l'Eglise »).
Le nouveau site veut offrir aux internautes des informations complètes sur la situation des pays où beaucoup de chrétiens sont exilés ou tués, et rassemble des témoignages de cardinaux, d'évêques et de missionnaires sur la question.
Selon le directeur de Crnt, Mark Riedemann, rapporte l'agence italienne Sir, « ce site constitue une grande opportunité pour ceux qui veulent en savoir plus sur les souffrances que subissent les chrétiens dans le monde. Les persécutions sont en augmentation et celles contre les chrétiens en particulier. Au point que dans certains pays, c'est la survie même de l'Eglise qui est en péril ».
Lu sur Zenith