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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 18:00

genderoriginicon.jpgSuite au "point de vue" de Madame de Haas, paru sur Le Monde daté du 24.08.2011: link

 

La question de l'introduction du gender dans les manuels scolaires a fait réagir de très nombreux enseignants. Madame de Haas ne cite pas le collectif laïc et républicain "L'école déboussolée" qui réuni aujourd'hui plus de 36 000 signatures contre le gender à l'école (http://ecole-deboussolee.org/). L'Institut Emilie du Châtelet a lui "mobilisé" 2020 signatures à ce jour. Présenter le débat autour du gender comme une confrontation entre réactionnaires chrétiens d'un côté et tenants du progressisme de l'autre est donc au mieux incomplet et au pire fallacieux. C'est une posture idéologique que présente Madame Haas, non une contribution juste et éclairée sur ce débat légitime car il concerne l'éducation des jeunes générations.

De plus, essayer de lier cette question avec l'homosexualité c'est encore une fois abusif car votre idéologie politique est principalement tournée contre les hommes... les homosexuels sont des hommes en l'occurrence et certains d'entre eux ont compris que le gender les remettait également en cause dans leur identité masculine.

La posture féministe victimaire qui est défendue par Madame de Haas, opposant des hommes dominants à des femmes victimes, n'est pas juste. C'est certes une idée reçue, très souvent répétée, sans que l'on s'y arrête même un instant. Seule Madame Elisabeth Badinter a produit un ouvrage remarqué sur le féminisme victimaire : Fausse route ! Cela lui a valu l'inimitié des idéologues militantes qui lui ont fait physiquement barrage avec force injures et noms d'oiseaux. Peut-être était-ce là l'expression la plus évidente d'un militantisme par trop égaré dans ses propres noeuds. Tout cela nuit à coup sûr au débat, et c'est fort dommageable pour la cohérence d'ensemble. En cataloguant les hommes comme dominants historiquement et par principe, vous êtes sur un terrain douteux puisque vous attribuez des caractéristiques à un sexe sans aucun discernement : vous faites contre les hommes ce que vous refusez pour les femmes, à savoir du sexisme. Cela porte un nom : la misandrie.

Homme, Culture & Identité

 

Autre réction : François Xavier Bellamy,  agrégé de philosophie, professeur en lycée, adjoint au maire de Versailles. ici

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 06:30

inquisition.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Inquisition ne ressemble pas aux préjugés que l'on en a et la plupart des inquisiteurs n'ont jamais vu une sorcière de leur vie… C'est avant tout une autorité destinée à éliminer les déviances par rapport au Credo de l'Église, et de la société. Le terme inquisition signifie enquête.

   

Les origines

Si les Chrétiens des premiers siècles furent pourchassés par le pouvoir romain, c'est qu'ils représentaient une menace pour l'ordre établi. Si les pratiques religieuses étaient relativement libres dans l'Empire, elles ne devaient en aucun cas représenter une menace pour le pouvoir politique.
Ce bon principe fût directement récupéré par les premiers empereurs chrétiens (Constantin au 4e siècle). Ainsi sous Theodosius le second, tout hérétique risquait la prison, la confiscation des biens et même la mort. En 407, un décret précisa même que l'hérésie était assimilable à la trahison.
L'empereur byzantin Justinien décidant d'uniformiser la foi dans l'Empire fit mettre à mort près de 100 000 hommes pour hérésie ou paganisme.

Cependant, la plupart des autorités religieuses avaient encore quelques scrupules à préconiser l'usage de la force dans les cas d'hérésie et préféraient avoir recours à l'excommunication ou à la prison.

À l'approche de la fin du premier millénaire, si la violence était parfois utilisée, la chasse aux hérétiques n'était ni une priorité ni une activité organisée pour l'Église. La plupart des jugements et des châtiments étaient confiés aux autorités laïques et non religieuses. Même lors du quatrième concile de Latran (1215), l'exil et la confiscation des biens restaient la solution recommandée pour les cas d'hérésie. Quant à la magie et aux démons, ils n'étaient pas une grande préoccupation pour l'église.

 

Les cathares  

C'est la montée en puissance du mouvement Cathare qui força l'Église à prendre une position officielle et systématique sur l'hérésie. Les Cathares (ou Albigeois) reprenaient les thèses du Manichéisme : seul le monde de l'esprit est création de Dieu, le monde charnel est quant à lui oeuvre de Satan. Dans cette logique, le Christ ne pouvait être vrai homme et vrai Dieu à la fois, étant né de la chair d'une femme.

 

Pour le catharisme, toute relation charnelle entre un homme et une femme est mauvais ( surtout entre un mari et sa femme), la procréation est un crime. C'est pourquoi l'avortement est encouragé.

 

Le catharisme, dans son approche manichéenne, divise le monde des croyants en purs ou parfaits et impurs ou imparfaits. Les premiers délivrent aux seconds leurs bénédiction ou leur consolamentum qui efface toutes les "corruptions" de la chair. S'ajoute à cela l'endura, aide active à la mort, qui remplace toutes les oeuvres de la bonne pratique chrétienne. Dans cette perspective, le salut est quasi automatique et il n'y a pas nécessité de faire plutôt le bien que le mal. En réalité, le catharisme établit une morale à 2 étages, faisant faire l'ange à quelques uns ( les purs) et la bête au plus grand nombre ( les impurs).

 

Signalons par ailleurs que les cathares contestent la levée de l'impôt par le pouvoir, le principe du serment, le mariage, la possession de richesses par l'église catholique... constituant ainsi une grande menace pour l'ordre social.

 

Pendant une longue période, près d'un siècle, l'église envoya ses plus illustres prédicateurs en Languedoc et ce n'est qu'en 1233 que le Pape Grégoire IX confie  la responsabilité des enquêtes aux frères prêcheurs (dominicains) auxquels les franciscains seront plus tard associés. Le tout au travers de procès dont les jurys sont constitués aussi de laïcs et l'obligation d'un avocat pour les "inculpés". ( infos extraites de l'ouvrage de Jean Dumont : l'église au risque de l'histoire).

 

A propos de l'inquisition romaine

 

Il faut d'abords préciser qu'il y a trois Inquisitions, médiévale, espagnole et romaine, avec d’importantes différences, sur un espace et une période immenses (six siècles). Insister lourdement sur quelques cas exceptionnels et spectaculaires permet-il de faire oeuvre historique ? Que dirait-on d’un historien qui dans un siècle décrirait la justice française de notre époque à la lumière principale des affaires Grégory (Villemin) ou d’Outreau ?

 

 Les Inquisitions (1231-1834), notamment l’Inquisition médiévale, s’inscrivent dans un contexte historique précis, où la foi chrétienne est une réalité si importante et vitale qu’elle mérite d’être défendue contre les hérésies. La médiéviste Régine Pernoud affirmait que « l’Inquisition fut la réaction de défense d’une société pour laquelle, à tort ou à raison, la préservation de la foi paraissait aussi importante que de nos jours celle de la santé ».

 

La création de l’Inquisition au XIIIe siècle marque en réalité de réels progrès en matière de justice. D’abord en confiant à un tribunal, c’est-à-dire une institution de justice, des hérétiques dont l’impopularité était telle qu’ils étaient l’objet de la violence aveugle des foules ou des autorités politiques : ils étaient ainsi soustraits au lynchage.

 

Pour l’historien Bartolomé Bennassar, « l’Inquisition, par ses méthodes d’investigation et le fonctionnement de son tribunal, a contribué à inventer les règles d’une procédure nouvelle », débouchant à terme sur le système juridique contemporain, à cette nuance près que l’accusé y était présumé coupable. Les enquêtes scrupuleuses offrent cependant des garanties aux prévenus. L’accusé peut réfuter les accusations de l’inquisiteur et récuser certains témoins. Il peut aussi produire des documents ou exposer des faits tendant à prouver l’inanité des charges portées contre lui. Enfin cette institution est confiée à des professionnels dotés de manuels très codifiés et soucieux du droit. En 1246, le concile régional de Narbonne demande que la condamnation soit portée exclusivement après un aveu formel, ou au vu de preuves irréfutables. Mieux vaut, estime l’assemblée, relâcher un coupable que condamner un innocent.

 

L'Inquisition établie par l'église étant en effet avant tout un processus judiciaire en même temps qu'une démarche spirituelle, les données historiques indiquent que 90% des accusés étaient relâchés après des peines légères ( jeûne, pélerinage...), les autres étant condamnés à de l'emprisonnement, un pélerinage, un jeûne ou la dépossession de leurs biens. Les bûchers comme la torture y sont des exceptions et les estimations les plus sérieuses concernant les exécutions capitales sont de l'ordre de 10000.

 

De son côté, Pierre Chaunu fait remarquer que « la Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe »

   

D'autres infos :

  

1. L'inquisition et son contexte :

 

2. L'inquisition et ses modalités pratiques :

 

3. L'inquisition : une étude détaillée s'appuyant sur des historiens reconnus

( Régine Pernoud, Pierre Chaunu, Jean Sévillia)

 

4. Un N° spécial de "l'homme nouveau"

"10 mythes anti chrétiens : l'histoire répond"

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21 août 2011 7 21 /08 /août /2011 06:30

saint pierre

 

 

 

 

L'immense rassemblement des JMJ a donné une fois de plus un visage renouvellé de l'Eglise et de l'attrait auprès des jeunes d'un message pourtant d'exigence au regard des valeurs véhiculées par la société moderne.

 

Ainsi donc depuis plus de 2000 ans, malgré les crises, les trahisons, les manquements au message évangélique  délivré par le Christ, l'Eglise est toujours là !

 

Dès les premiers chrétiens, une Eglise que beaucoup idéalisent, il n'a pas manqué de manquements à la parole : il suffit de lire le témoignage de saint Paul et lire les actes des apôtres !

 

Au fil des siècles et de l'expansion du christianisme, les tentations de l'orgueil de la paresse et même de la luxure n'ont pas été que des tentations sans lendemain : l'histoire de l'Eglise et des chrétiens, et avant celle du peuple élu, sont le théatre de comportements, d'attitudes et d'actions contraires à l'amour de Dieu et à l'Evangile. Et l'Eglise est toujours là !

 

A chaque crise ou manquement, l'Esprit a suscité des vocations spécifiques pour remettre les pêcheurs que constituent l'Eglise en marche dans le droit chemin !

 

En tous temps, des hommes et des femmes ont contribué à renouveler le message évangélique et vivre la cohérence entre la Foi et les oeuvres, renouvelant ainsi cette Eglise qui ne sera jamais au dessus du Maître. C'est pourquoi l'Eglise est toujours là !

 

A plusieurs reprises dans son histoire, le successeur de Pierre et l'Eglise ont été remis en question, que cela soit lié à ces manquements ou que cela soit le fait d'une christianophobie qui ne date pas d'aujourd'hui.

Malgré tous ces manquements, il faut bien reconnaître que dans le sillage de l'Eglise, tout a fleuri : abolition de l'esclavage, service des plus pauvres et des blessés de la vie, créations artistiques de tous ordres, pensée, philosophie, promotion de la femme, défense de la dignité des personnes, rappels à l'ordre des puissants et des nantis, liberté religieuse, dialogue inter religieux, enseignement social...C'est pourquoi l'Eglise est toujours là !

Aujourd'hui les chétiens sont à la pointe du combat pour le respect de la vie, pour une économie qui place l'homme au centre, pour la famille, pour le droit et la liberté de l'éductaion, pour l'aide aux plus défavorisés, pour une écologie soucieuse du développement intégral de la personne, pour le droit des nations à exister, pour la ^promotion d'une culture qui contribue à rendre l'homme plus humain, pour une sexualité conjugale du don , pour une laïcité respectueuse de la distinction des pouvoirs, pour une bioéthique moderne et responsable, pour la responsabilité restaurée par la mise en oeuvre du principe de subsidiarité, pour la dénonciation de toutes les atteintes aux droits fondamentaux de la personne, pour la remise en cause de toutes les idéologies déstructurantes comme  aujourd'hui le gender ou le relativisme et hier le communisme,  le nazisme, le libéralisme, le socialisme, le marxisme...

 

Oui, mon Eglise est belle et le sera toujours car elle est liée à une promesse : " Les portes de l'Enfer ne prévaudroant pas contre Elle".

 

Mais Elle sera d'autant plus belle et attirante que Ses enfants l'aimeront davantage et apporteront leur pierre à la pierre d'angle qu'est le Christ. C'est "Enracinés et fondés dans le Christ et affemis dans la Foi" que les plus belles pages de  l'histoire de l'Eglise ont été, sont et seront écrites.

 

La moisson est abondante et les ouvriers trop peu nombreux est-il écrit dans l'Evangile ( déjà !).  Il revient, encore et toujours et jusqu'à la fin des temps, à chacune et chacun, selon son état de vie et le discernement dans sa vocation propre, d'entendre et de mettre en pratique la Parole, en serviteurs certes inutiles mais néanmoins indispensables, pour dire au Maître le jour venu, et en toute confiance : " Les talents que Tu m'avais donnés, j'ai essayé de les faire fructifier en ne les enfouissant pas dans la terre : qu'il me soit rendu selon Ta toute justice  miséricordieuse".

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 06:30

le prix à payerMohammed Moussaoui est l'un des dix frères d'une grande famille chiite irakienne. Lors de son service militaire, il est contraint de partager sa chambre avec un chrétien. Il vit alors dans l'espoir de convertir ce dernier à l'islam. Mais cette rencontre et la bienveillance de ce Massoud à son égard vont faire basculer sa vie. Il découvre le Christ petit à petit, et demande ensuite le baptême. Sa propre famille tente alors de l'éliminer. Mais avec sa femme, d'abord scandalisée avant de se convertir également, ils vivent cet enfer grâce à l'amour et à l'attente du « pain de Vie ». Ayant miraculeusement échappé à la mort, et toujours sous le coup d'une fatwa, il a fui l'Irak et vit désormais en France. Il a publié récemment le récit de sa conversion dans un ouvrage bouleversant intitulé Le prix à payer.

 

Votre histoire est exceptionnelle, mais est-elle unique ?

 
Joseph Fadelle : Bien sûr que non, je ne suis pas un cas exceptionnel. Je ne suis pas le premier et ne serai pas le dernier à être persécuté parce que j'ai choisi le Christ. Tous les jours des gens sont tués pour leur foi dans les pays musulmans. Pendant neuf ans je n'ai pas pu donner mon témoignage, il y a sûrement aussi des situations comme la mienne, des gens qui ne peuvent pas parler. C'est pour ça que mon histoire semble exceptionnelle.
 

Votre femme est restée muette devant sa famille lorsqu'elle a appris votre conversion. D'autre part, votre oncle et vos frères vous ont laissé pour mort dans le désert de Jordanie, après vous avoir tiré dessus à bout portant. Parlez-vous de miracle pour ces épisodes de votre vie ?

 

Le vrai miracle c'est l'Eucharistie. Pourquoi en chercher partout ailleurs ? Ces deux évènements sont extraordinaires à nos yeux, mais rien n'est difficile à Dieu. Si nous avons la foi nous pouvons déplacer les montagnes… Dieu agit sur des choses qui nous échappent c'est vrai, mais notre problème est le manque de foi. Nous ne voyons plus le vrai miracle…

 

Qu'est-ce que vous risquez aujourd'hui en France ?

 

La mort, que je risquerai toute ma vie à cause de la fatwa prononcée à mon égard. Tout musulman qui suit la règle coranique a le devoir de me tuer puisque j'ai quitté l'islam pour embrasser la religion chrétienne.

 

Et pourtant, vous avez écrit ce livre, et vous donnez des conférences…

 

Témoigner de l'amour du Christ vaut la peine de pren­dre ces risques. Mais j'ai aussi parlé pour que la foi des autres se réveille en France. Et, à travers mon livre, j'ai également voulu parler de la situation des chrétiens au Moyen-Orient, dans le monde musul­man. C'est dangereux, mais pour le converti que je suis, parler est plus fort que tout !

Ce livre est le fruit de la Providence, j'aurais aimé l'écrire avant mais le Seigneur m'a fait attendre, peut-être parce qu'il n'aurait pas eu le même impact il y a neuf ans !

 

Revenons sur votre histoire. Comment considériez-vous les chrétiens alors que vous étiez musulman ?

 

Avant de rencontrer le Christ, je voyais les chrétiens à travers le Coran, je les considérais comme on me demandait de les considérer. C'est-à-dire comme des impurs qu'il faut combattre et tuer. La pire insulte que l'on peut recevoir dans ces pays-là, c'est « face de chrétien ». C'est amusant parce que la légende veut que les chrétiens sentent mauvais du fait de leur impureté. C'est la première chose qui m'a étonné chez Massoud, le chrétien qui partageait ma chambre lors de mon service militaire. Il sentait bon !

 

Et désormais, quel est votre regard sur l'islam ?

 

Je pense qu'il est vraiment important de distinguer avant toute chose les musulmans et l'islam. Les musulmans sont ma famille, nous sommes égaux dans l'humanité. J'aime profondément les musulmans. Mais l'islam comme religion ou comme idée est la plus mauvaise chose que l'humanité ait pu produire. C'est la seule religion qui ordonne de tuer l'autre. C'est donc évident que ce n'est pas bon pour l'humanité, c'est même un danger planétaire. D'abord pour les musulmans eux-mêmes. Ils sont même divisés entre chiites, sunnites, salafistes… et poussés à s'entretuer. Je l'ai dit une fois, bien inspiré, et je le répète : la seule chose bonne dans l'islam, ce sont les musulmans !

 

Les chrétiens aussi sont divisés… et l'histoire nous apprend qu'ils n'ont pas été les derniers à tuer…

 

C'est vrai mais il y a une différence majeure entre les deux. Les chrétiens s'entretuent, ou se sont entretués, mais la Bible n'appelle jamais à tuer l'autre, alors que la loi coranique et le Coran poussent à tuer. Si vous voulez, il existe des chrétiens « mauvais », ce sont ceux qui ne suivent pas la Bible. Les musulmans « mauvais » ou extrémistes sont justement ceux qui lisent et appliquent le Coran !

 

Cette différence entre musulmans modérés et extrémistes est donc selon vous caduque ?

 

Oui, c'est sûr. Il n'y a pas de différence, il y a un seul Coran, et donc un seul islam. Certains musulmans ignorent ce que dit l'islam et sont bons car leur humanité leur dicte de faire des choses bonnes. En France, les autres sont des musulmans qui connaissent le Coran. Ils semblent modérés parce qu'ils sont pour l'instant en minorité et ne peuvent donc pas appliquer le Coran. Mais ceux que l'on appelle « bons musulmans » seront poussés à tuer comme les autres lorsqu'ils liront le Coran, ou ils quitteront l'islam comme je l'ai fait. Mais dans les pays musulmans, mon histoire le montre, quitter l'islam est tellement difficile que certains continuent à vivre dans l'islam par peur.

Il y a en plus le danger de la démocratie en France. Les musulmans cherchent une identité qui ne soit pas la France et se réfugient donc dans l'islam. Le jour où ils seront majoritaires au Parlement, ils voteront la charia !

 

Votre oncle a essayé de vous tuer avec vos propres frères. Votre père vous a jeté en prison et mené devant l'ayatollah qui a déclaré la fatwa. Pensez-vous que cette mise à mort soit une souffrance pour votre famille ?

 

C'est évidemment très douloureux pour eux, notamment pour mon père qui, je le sais, m'aimait beaucoup. Mais c'est la règle, l'islam les y oblige. Lorsque mes frères ont voulu me tuer la première fois, mon père a préféré la prison, espérant me voir revenir. Lorsqu'il a envoyé mon oncle et mes frères, il leur a ordonné de me ramener mort ou vif… en espérant bien que la peur et leur force me ramèneraient vivant. J'ai attendu le baptême treize ans, et ce fut une grande souffrance, mais là encore le bon Dieu savait pourquoi il me faisait attendre. Lorsque je me suis retrouvé devant l'ayatollah, j'ai pu renier mon appartenance à l'Église, et ainsi éviter à mes parents d'être responsables de ma mort. Si j'avais été baptisé je n'aurais pu me taire, ils m'auraient tué. C'est la loi islamique, et ils en auraient souffert.

 

Vous avez déclaré lors d'une interview à l'Aide à l'Église en détresse (AED) que votre but était de détruire l'islam…

 

C'est une phrase choquante, en effet, sur laquelle je ne reviens absolument pas, mais qui mérite d'être bien comprise. Je veux détruire l'islam, d'abord pour sauver les musulmans. La distinction entre les deux est encore une fois primordiale. C'est le salut des musulmans qui m'importe. Le fondement est le Coran, il faut pousser les musulmans à comprendre le Coran, et plus seulement l'apprendre par cœur, car il ne peut pas être parole de Dieu. Voilà un moyen bien concret, mais difficile à mettre en place, je le sais. Tout doit commencer dans la prière. Nous sommes des instruments, ce n'est pas nous qui détruirons l'islam et les sauverons, mais bien la main de Dieu !

 

Et que répondez-vous à ceux qui vous reprochent de vouloir imposer votre vérité et vous appellent à plus de tolérance ?

 

Oui, je crie ma vérité qui est la Vérité, le Christ. Où est-ce que cela peut blesser ? Cette vérité-là ne tue pas, elle aime. Je n'impose rien à personne, mais je parle de l'amour du Christ. Le Christ est la tolérance même : personne d'au­tre que Lui appelle à aimer

ses ennemis. Qui triomphe, l'amour ou la tolérance ? Comment peut-on parler de tolérance à l'égard de l'islam ?… L'islam en minorité est « tolérant », mais il n'y a pas un seul pays musulman qui le soit. Tolérer l'autre ne nous empêche pas de parler de l'amour du Christ !

 

Vous avez attendu treize ans avant de recevoir le baptême et le « pain de Vie », c'est très long…

 

C'est très long, mais cette attente a été possible grâce à la soif inépuisable que j'avais. Au début lorsque les prêtres me refusaient le baptême par précaution je souffrais, puis j'ai rencontré le père Gabriel qui m'a toujours dit que je serai baptisé mais a transformé cette attente en préparation. Je voulais être baptisé en Irak, il m'a habilement fait comprendre que je devais obéir à l'Église qui me demandait de partir.

 

En avez-vous voulu aux chrétiens qui vous fermaient systématiquement les portes au début ?

 

Bien sûr, lorsque j'étais en Irak je ne comprenais pas pourquoi on refusait de me parler, de me baptiser… Mais avec le recul que j'ai aujourd'hui je ne leur en veux plus du tout, je comprends leur prudence. Baptisé un converti en Irak est passible de mort. En me refusant le baptême ils protégeaient toute la communauté chrétienne, et moi-même qui encourait également la mort. Ils n'avaient pas le choix.

 

Avez-vous été heureux de rejoindre les chrétiens de France ?

 

J'ai retrouvé en France les chrétiens que j'avais connus en Irak ou en Jordanie. Mais pouvoir aller à la messe plusieurs fois par jour si je le voulais a été une joie ! Mais les chrétiens français doivent se réveiller, réveiller leur foi ! Ça fait trop longtemps qu'ils dorment. Maintenant il faut parler aux musulmans, c'est notre devoir. La situation est telle qu'on ne peut plus se permettre de dormir. Ce n'est plus seulement une question de charité, c'est désormais notre responsabilité d'enfants de Dieu !

   
 

À lire : Joseph Fadelle, Le Prix à payer, L'Œuvre éditions, 224 p., 18 e.

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 16:38
Les JMJ envahissent la place principale de Madrid
Les JMJ envahissent la place principale de Madrid SIPA
 
Massés par centaines de milliers le long des avenuesMassés par centaines de milliers le long des avenues, agitant des drapeaux multicolores, noyant la papamobile sous une pluie de confettis, les jeunes catholiques du monde entier ont accueilli dans la liesse Benoît XVI hier à son arrivée à Madrid

 

1,5 millions de jeunes catholiques sont attendus à cette 13e édition. Le record de participants date de 1995 : les JMJ de Manille avaient accueilli 4 millions de personnes.

193 nationalités sont représentées. Les Italiens (86.000), Espagnols (80.000) et Français (50.000) sont les délégations les plus importantes.

25.000 religieux, prêtres et séminaristes ont fait le déplacement. La messe de clôture sera célébrée par 14.000 prêtres, 60 cardinaux et 800 évêques.

C’est la troisième édition pour le pape Benoît XVI, après les JMJ de Sydney en 2008 et ceux de Cologne en 2005.

30.000 volontaires sont en charge de l’organisation de l’événement.

Le coût est estimé entre 55 et 62 millions d’euros pour l’Espagne. Les pèlerins couvrent 70 % des frais et les sponsors les 30 % restants.

7 tonnes de chapelets seront distribuées à Madrid.

Source

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 11:00

 Le père Jean-Benoît Casterman, prêtre de la Communauté Saint-Jean, réalise et propose un parcours de vidéos intitulé "FRANC PARLER" : un chrétien face à l'islam.

 

Ces entretiens s'adressent à tous ceux qui acceptent un vrai dialogue, à ceux qui cherchent la vérité, à tous les hommes de bonne volonté — non-croyants, musulmans, ou chrétiens.

Musulmans et chrétiens, avons-nous le même Dieu ? Il est répondu à cette question en deux vidéos :

 

Première partie : le Dieu de l'islam

Deuxième partie : le Dieu des chrétiens

 

Rappel : l'introduction de la série "Franc Parler" et quatre de ces vidéos sont déjà en ligne.

Invitation au parcours (introduction)

1) La Bible est-elle falsifiée ?
2) Des contradictions dans la Bible ?
3) La Bible est-elle violente ?
4) Contradictions et violence dans le Coran

 

Sources : "La petite feuille verte" & "l'Islam clair et net"

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 06:30

link

Quelle est la mission des laïcs dans la Nouvelle Evangélisation ?

Pour répondre à cette question, Nicole Buron, rédactrice en chef de la revue Permanences, a rencontré Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne. Un entretien à découvrir sans plus tarder ! 


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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 08:30

JMJ

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Plus d'un million de jeunes attendus à Madrid à la rencontre du Christ, de Son Eglise et de Son Pasteur Benoît XVI.

Qui pense encore que l'Eglise et son message n'attirent plus ! L'évangélisation est bien en route !

 

Communiqué du diocèse de Besançon suite à certaines mauvaises langues ( via le salon beige ) :

J "plusieurs médias interrogent le coût de l’événement, dans un contexte économique et social tendu. Cela nous amène à faire les mises au point suivantes. Les Journées Mondiales de la Jeunesse 2011 sont un événement en grande partie autofinancé. Elles contribuent aussi à la vie économique espagnole.

Les JMJ 2011, un événement autofinancé qui s’appuie sur le volontariat

  • Le financement des JMJ 2011 est assuré à 70% grâce aux inscriptions des jeunes participant à l’événement et 30% grâce à des sponsors privés, dont près de 100 entreprises espagnoles.
  • Les organisateurs des JMJ 2011 ont souhaité faire preuve de sobriété, dans un contexte de crise économique particulièrement sévère en Espagne. Le coût de l’événement est estimé à 50 millions d’euros, soit 20% de moins que l’édition précédente, pour un nombre de jeunes double.  
  • Près de 90% des personnes qui ont préparé les JMJ 2011 l’ont fait à titre bénévole. Le volontariat et l’esprit de service étaient au cœur de la préparation des JMJ 2011. 25000 bénévoles sont au service de l’événement et des milliers de familles ouvrent leurs portes aux jeunes participants.

Les JMJ 2011 profiteront à l’économie espagnole à hauteur de 100 millions d’euros

  • « L’activité générée par les Journées Mondiales de la Jeunesse ne coûteront pas un euro au contribuable espagnol et injecteront 100 millions d’euros dans l’économie espagnole » a déclaré Fernando Giménez Barriocanal, directeur financier des  JMJ 2011.
  • Les organisateurs JMJ 2011 ont joué la transparence, en mettant systématiquement en place des appels d’offre publics, qui ont vu les entreprises espagnoles remporter 90% des contrats.
  • Les JMJ 2011 bénéficieront aussi aux petits commerces : plus de 1 600 restaurants de la ville de Madrid participeront au programme de restauration des pèlerins, et permettront la distribution de 6 millions de repas pendant la semaine des JMJ 2011.
  • L’événement a également un impact positif en termes d’image pour l’Espagne, en démontrant sa capacité à accueillir un événement de dimension internationale et près d’un million de jeunes.
  • Le coût de la visite en Espagne s’élève pour les jeunes français à 37€ par jour en moyenne (tout compris), dont une majorité bénéficiera directement à l’économie espagnole.

Le soutien des autorités espagnoles à l’événement

  • Les pouvoirs publics ont contribué aux JMJ 2011 en déclarant l’événement d’intérêt public, exonérant ainsi de taxes ses sponsors. Il est d’ores et déjà acquis que l’excès de TVA collectée grâce JMJ 2011 couvrira le coût occasionné pour l’état espagnol.
  • Comme pour tout événement de cette ampleur (sportif, culturel, etc.), les pouvoirs publics soutiendront l’événement en fournissant uniquement des services (dispositif de sécurité, services de santé et transports publics).
  • La place de Cibeles, l’aérodrome de Cuatro Vientos, le Palais des congrès ou le Palais des sports, ont été mis à disposition de l’événement.
  • Enfin, les autorités espagnoles ont mis en place un visa spécial JMJ 2011, gratuit pour les ressortissants des pays en développement (mais assorti des mêmes conditions qu’un visa classique). Avec la contribution des jeunes au Fonds de Solidarité entre Pèlerins, cette initiative a permis à de nombreux jeunes défavorisés de participer aux JMJ 2011.
  • L’Espagne tirera également profit de l’événement en terme d’images, par la valorisation de son exceptionnel patrimoine culturel."

D'autres critiques ?

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14 août 2011 7 14 /08 /août /2011 06:30

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De passage près de Dinard, en assistant à la messe dominicale à Saint Egonat, voilà la prière qui a été lue en fin de cérémonie et que je découvrais. Je souhaitais la partager : peut-être cette prière vous touchera t-elle aussi ?

 

Au nom du Père qui a séparé les eaux d'avec le ciel et la terre
et du Fils qui foule et apaise la tempête
et de l'Esprit qui plane au-dessus des océans.

Vierge Marie, Reine des flots,
à qui les marins, même mécréants, ont toujours été dévots,
vois à tes pieds tes fils qui voudraient se hausser jusqu'à toi.
Obtiens-leur une âme pure comme brise de mer.

Un coeur fort comme les flots qui les portent,
une volonté tendue comme voile sous le vent,
une attention qui veille sans mollir comme gabier dans la hune
un corps bien armé pour les luttes contre les tempêtes de la vie.

Mais surtout, ô Notre-Dame,
ne les laisse pas seuls à la barre,
fais-leur relever les écueils où ils s'échoueraient
avant d'ancrer, près de toi, au port de l'Eternité.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 06:30

balades-024_352541-644.jpgPour bien de nos contemporains, en particulier les jeunes, la culture française est quasiment inconnue. Et quand elle ne l’est pas, il est presque indécent de dire qu’on l’aime : on risque en effet de passer pour un suppôt du nationalisme, un rétrograde ou encore un citoyen manquant particulièrement d’ouverture à l’heure de la mondialisation et de la nécessaire mixité culturelle.

 

Affirmer son amour pour la France, c’est ringard : « aujourd’hui, mon bon monsieur, c’est l’heure de l’Europe et du monde ! La citoyenneté, il faut désormais l’envisager comme mondiale ! Aujourd’hui, c’est citoyens du monde que nous sommes ! »

 

Il est vrai que les programmes d’histoire et d’instruction civique sont passés et passent encore par là : l'idéologie y est omni-présente. Il faut donc reconnaître à nos chères têtes blondes des circonstances atténuantes, mais, pour leurs parents par contre, une responsabilité, plus ou moins importante cependant, dans le désamour ou le désintérêt de l’histoire et de la culture françaises.

 

Il est vrai aussi que la majorité de nos responsables politiques, par idéologie ou par crainte, ne parlent plus de la France en tant que culture. Non, ils nous parlent de démocratie, de république, de droits de l’homme et du citoyen…mais jamais ou presque de cette réalité historique et charnelle qu’est la France, sauf pour en rappeler les heures sombres et/ou à faire coïncider la nation française aux principes hérités de la révolution et de la philosophie des lumières, et uniquement à ceux-là.

 

Parmi ceux qui en parlent autrement, la nostalgie des temps anciens ( de mon temps…) ou les discours réducteurs ( la France aux français ) l’emportent bien souvent.

 

Plutôt que de vouloir rendre la France aux français ou regretter le temps passé, il vaut mille fois mieux leur montrer combien leur culture est aimable. Pour la mojorité d’entre eux, ils ne la connaissent pas. Comment peut-on aimer si on ne connaît pas ?

 

Ce qu’il nous faut vraiment retrouver, promouvoir, encourager et vivre, c’est une attitude et un comportement d’amoureux ! Les vrais amoureux ne sont ni transis, ni nostalgiques du temps passé, ni peureux. Les vrais amoureux sont brûlants, tournés vers l’avenir, soucieux du bonheur des autres, confiants et conscients ! Les vrais amoureux donnent avant même de recevoir! Les vrais amoureux combattent, y compris contre eux-mêmes, pour que le beau et le bien l’emportent sur le laid et le mal, en acceptant d’en payer le prix !

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« Donner quelque chose à aimer aux français, et d’abords leur donner à aimer la France, de façon à ce que, telle qu’elle est, elle puisse être aimée avec toute l’âme » écrivait Simone WEILL dans l’enracinement, présentant cette proposition d’amour comme remède politique.

 

Et si c’était cela le seul projet politique qui tienne : donner quelque chose à aimer avec toute l’âme, ce quelque chose étant cette communauté de destin, fière de son héritage. Avec à l’esprit et au cœur un seul désir : transmettre cet héritage enrichi de sa propre participation à l’œuvre collective et qui soit tendue vers le bien et le beau, quoiqu’il puisse en coûter et dans l’humble mais combien belle reconnaissance des bienfaits reçus.

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Nous ne sommes tous que des héritiers mille fois redevables :  il nous appartient donc d’apporter notre pierre à l’édifice et ne pas se comporter en goujats ! L’héritage culturel de la France est immense. Il est là, à notre portée ! Non pas pour seulement s’en nourrir mais pour en nourrir nos contemporains qui attendent !

Apprendre à voir pour goûter et faire goûter, c’est là une démarche éminemment civilisatrice et salutaire pour tous. Ayant récemment rencontré quelques jeunes pour leur présenter cette démarche, nous avons eu l'occasion de mesurer leur enthousiasme. 

 

Oui, la France est une culture et une histoire ! Oui, la France, ce n’est pas un gros mot ! Oui, la France est belle, même abîmée, même meurtrie et Dieu sait si elle l’est ! Oui, il nous appartient à tous de prendre cette France à cœur ! Sous peine de se voir reprocher, à juste titre, de n’être que des consommateurs et de ne pas participer comme nous le devrions au bien commun de « la nation qu’il nous faut protéger comme la prunelle de nos yeux » selon le mot fameux de Jean-Paul II .

  

Rubrique Histoire et Culture

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