Dans un billet qui traitait du Piss’Christ, j’écrivais :
« on voit des chrétiens faire entendre leur voix pour, selon les cas :
Reprocher à leurs frères engagés dans l'arène de donner trop d'importance et faire trop de pub à ces "provocations",
Emettre des doutes quant à leur charité et à leur esprit évangélique et/ou leur discernement et/ou la fécondité et/ou le côté positif de leur action,
Mettre en avant comme seule voie de l’Evangélisation l’action de personne à personne »
Aujourd’hui, « Liberté politique » se fait l’écho de la campagne « Défendons le Christ », concernant les spectacles blasphématoires programmés dans les prochaines semaines, en écrivant :
"Jusqu’ici en France il n’y a que les milieux catholiques de sensibilités traditionalistes qui ont réagi et lancé une pétition sous le thème « défendons Dieu ».
Il serait regrettable que d’autres chrétiens de sensibilités spirituelles différentes ne se mobilisent pas pour que cessent ces outrages à la conscience chrétienne. Ce n’est pas le Christ que nous avons à défendre, Dieu n’a pas besoin de nous pour se défendre et nous savons comment il le fait. S’il est « attaqué », c’est qu’il est encore présent mystérieusement présent dans les consciences.
En revanche le blasphème public, théâtral, ou pictural, la publicité qui est faite autour, son affichage public, sa promotion dans les médias ne peuvent pas ne pas blesser la communauté des croyants pour qui le Christ, vrai Dieu et vrai homme est mort pour notre salut.
Or tout citoyen a le droit au respect de sa foi et des symboles de cette foi. Ce respect relève du droit à la liberté de conscience et de religion. Des évêques sans aucun doute interviendront, nous l’espérons, suffisamment tôt et en amont de la diffusion de ces spectacles auprès des pouvoirs publics. Mais ce n’est pas à eux d’agir principalement.
Une atteinte publique à la conscience des croyants est une atteinte à l’ordre public dont les citoyens et leurs élus croyants ou non doivent exiger du gouvernement qu’il le fasse respecter. Il faut que cesse à l’égard de la religion chrétienne ce que ni les musulmans ni les juifs, ne tolèrent à juste titre. La conscience religieuse des chrétiens ne peut pas être l’exception qui confirme la règle."
commenter cet article …